8 membres du conseil d'administration de l'association qui gère le festival de Luchon ont démissionné ce samedi 29 septembre. Deux jours plus tôt c'est le président du festival Serge Moati qui avait décidé de se retirer. Le feuilleton Luchon continue.
Le scénario commence à se répéter. 8 personnes viennent de démissionner du festival de Luchon.
Il s'agit cette fois des membres du conseil d'administration de l'AFTVCP, l'association qui gère l'organisation du festival des créations télévisuelles.
Deux jours plus tôt, le président du festival, Serge Moati avait décidé de se retirer. Quelques jours encore auparavant, la programmatrice Adriana Santini avait annoncé son retrait. Tout avait commencé par la démission de Claude Coret au début du mois de septembre. Fatiguée des querelles, la présidente de l'association avait jeté l'éponge.
Le retour de Christian Cappe ?
Le conseil d'administration de l'AFTVCP (Association Festival TV Comminges Pyrénées) devait se prononcer sur un contrat avec un nouveau prestataire.
Christian Cappe n'est pas inconnu à Luchon puisqu'il était aux manettes de l'organisation du festival les huit premières années. Mais le producteur a laissé de mauvais souvenir à certains et 8 des 13 administrateurs ont donc décidé de démissionner.
"Nous n'avons pas voulu voter contre", explique l'un d'eux, "pour ne pas bloquer le festival puisque nous sommes majoritaires".
Mais ils n'ont pas voulu cautionner en s'abstenant et il n'était pas question non plus de voter pour. Donc la meilleure solution pour eux était de s'effacer pour laisser une chance au festival de se faire.
Le festival est toujours prévu
Le président du conseil d'administration, Christian Miégeville, nous assure que malgré ces nouvelles démissions le festival continue. Il aura bien lieu du 6 au 10 février.
Il regrette cependant cette attitude qui selon lui est une volonté de "mettre des bâtons dans les roues". "Ils font tout pour que le festival ne se fasse pas", nous a-t'il dit.
Il rappelle qu'il y a 150 bénévoles derrière le festival de Luchon et qu'ils sont prêts.