Les citoyens favorables à la ligne à grande vitesse (LGV) entre Bordeaux et Toulouse avaient jusqu'à vendredi pour signer la pétition en ligne lancée le 23 mars dernier par la mairie de Toulouse. 23 900 personnes ont signé. C'est peu au regard des 746 919 habitants de la métropole toulousaine...
En lançant cette pétition, le 23 mars dernier, le maire de Toulouse, Jean-Luc Moudenc (LR) entendait mobiliser la population pour que le projet de Ligne à Grande Vitesse (LGV) entre Bordeaux et Toulouse ne soit pas abandonné. Les citoyens avaient trois semaines pour s'engager pour la réalisation de la LGV, la pétition devant être ensuite remise à tous les candidats à l'élection présidentielle.Si la mairie a constaté un réel engouement au début, avec 2 000 signatures en 24h00, on peut finalement juger la mobilisation assez faible. 23 900 personnes ont dit oui. C'est 3% seulement des 746 919 habitants de la métropole (chiffres officiels de 2016).
Jointe par téléphone, la mairie indique ce samedi que la pétition sera remise avec ses 23 900 signatures aux candidats à la présidentielle. Mais le site créé par la ville reste ouvert. Les retardataires peuvent encore se prononcer.
Voir ici les explications de Denis Tanchereau :
Les citoyens favorables à la ligne à grande vitesse (LGV) entre Paris et Toulouse avaient jusqu'à vendredi pour signer la pétition en ligne lancée le 23 mars dernier par la mairie de Toulouse. 23 900 personnes ont signé... C'est peu au regard des 746 919 habitants de la métropole toulousaine.