400 caravanes appartenant à une communauté de gens du voyage évangélistes ont élu domicile sur un terrain privé de 10 hectares, en fin de journée du vendredi 6 octobre, près de Toulouse (Haute-Garonne). Le propriétaire du terrain exprime sa surprise et son inquiétude et le maire de Plaisance-du-Touch s'est déplacé pour constater la situation et appeler à une résolution pacifique.
La commune de Plaisance du Touch, située en Haute-Garonne, est au centre d'une controverse alors que 400 caravanes appartenant à une communauté de gens du voyage évangélistes ont élu domicile sur un terrain privé de 10 hectares, vendredi 6 octobre 2023 en toute fin de journée.
Surprise et inquiétude
Le propriétaire du terrain a exprimé sa surprise et son inquiétude face à cette intrusion non autorisée. "Je viens de découvrir mon champ de 10 hectares envahi par les gens du voyage, des évangélistes, qui ont été virés du MEET parce que Monsieur Darmanin vient faire une visite officielle demain", a-t-il déclaré. Il a également évoqué les dommages causés par la placement des caravanes sur ces terrains servant à produire du fourrage pour des chevaux.
Le propriétaire envisage de déposer une plainte mais se sent désabusé par la situation : "C’est plus un préjudice moral. C’est comme les propriétaires qui se font squatter leurs maisons. Mais il n'y a pas grand chose à faire."
Une commune équipée d'une aire de grand passage
Philippe Guyot, le maire de Plaisance du Touch (Haute-Garonne) s'est également déplacé pour constater la situation : "Nous n'étions pas au courant, a-t-il déclaré. À la demande de la préfecture, nous avons pourtant une aire de grand passage mais seulement pour l'été. elle est désormais fermée depuis fin septembre."
L'élu exprimé son mécontentement "dans une commune et une communauté de commune qui respectent toutes les obligations légales." "Ce n'est pas respectueux", a-t-il affirmé.
Philippe Guyot, le maire de Plaisance du Touch (Haute-Garonne) s'est également déplacé pour constater la situation : "Nous n'étions pas au courant, a-t-il déclaré. À la demande de la préfecture, nous avons pourtant une aire de grand passage mais seulement pour l'été. elle est désormais fermée depuis fin septembre."L'élu exprimé son mécontentement "dans une commune et une communauté de commune qui respectent toutes les obligations légales." "Ce n'est pas respectueux", a-t-il affirmé.
Philippe Guyot a également exprimé son souhait de trouver une solution pacifique à cette situation, en précisant : "Je voudrais que les gens puissent vivre ensemble, et là c'est quelque chose qui révolte, notamment les riverains." Il a insisté sur le fait que la municipalité chercherait à faire intervenir la préfecture pour résoudre ce différend.