La justice lui reproche de ne pas avoir respecté son interdiction de diriger un établissement scolaire, prononcée en 2016.
Abdelfattah Rahhaoui a été placé en garde à vue à Toulouse jeudi matin et a ensuite été déferré avant de se voir signifier son placement sous contrôle judiciaire en attendant sa convocation devant le tribunal, a indiqué le parquet de Toulouse, confirmant une information du Point.
La justice reproche à Abdelfattah Rahhaoui de ne pas avoir respecté sa condamnation en 2016 à une interdiction de diriger un établissement scolaire. En décembre 2012, la justice avait ordonné la fermeture de l'école Al Badr et condamné Abdelfattah Rahhaoui à 6 ans de prison et à une interdiction de diriger un établissement scolaire.
Le directeur avait fait appel de cette décision et avait déposé une Question Prioritaire de Constitutionnalité (QPC) transmise au Conseil constitutionnel : en juin dernier, les sages avaient confirmé la décision de fermeture de l'école. Le procès en appel est prévu en fin d'année 2018.
Mais l'école n'a jamais vraiment fermée : une nouvelle association a été créée, dont Abdelfattah Rahhaoui est membre. La justice lui reproche d'être le directeur de fait de cette nouvelle structure. Lui affirme n'être que bénévole et se défend de diriger cette nouvelle structure.