Une oie cendrée sauvage atteinte de la grippe aviaire a été retrouvée morte dans un élevage des Hautes-Pyrénées. Pour limiter la contagion, les autorités décrètent une zone de contrôle temporaire. 120 communes sont concernées.
Une épidémie de grippe aviaire menace-t-elle les fêtes de fin d’année ? Un nouveau cas mortel vient d’être détecté dans un élevage des Hautes-Pyrénées jeudi 15 décembre. En réponse, les autorités veulent prendre toutes les précautions afin d’éviter un tel scénario.
Une zone de contrôle temporaire (ZCT) d’un rayon de vingt kilomètres a été établie autour du site sur lequel l’oiseau infecté a été identifié. “Cette zone comporte 120 communes du département des Hautes-Pyrénées et déborde sur les départements du Gers et de la Haute-Garonne”, précise la préfecture vendredi.
Des mesures de protection renforcées
Ce dispositif sanitaire prévoit plusieurs mesures qui doivent permettre de limiter le risque de contagion à d’autres volailles. Il comprend notamment “un renforcement des mesures de biosécurité (mise à l’abri), une surveillance renforcée des élevages (analyses de laboratoires) et une adaptation des activités cynégétiques (appelants de gibier d’eau et gibier à plumes)”, indique dans un communiqué la préfecture des Hautes-Pyrénées.
Selon l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation (ANSES), “la mise à l’abri des volailles - associée aux autres mesures de biosécurité - constitue la mesure la plus protectrice pour limiter le risque d’introduction du virus”.
Les autorités rappellent également qu’il “est spécifiquement demandé de ne pas s’approcher ni nourrir les oiseaux sauvages et plus particulièrement dans cette ZCT”.
Pas de risque de transmission à l’homme
Ces mesures entrent en vigueur pour une durée de 21 jours. Elles seront levées après cette période “si aucun signe évocateur d’influenza aviaire n’est décelé dans les exploitations et si aucun nouveau cas n’est survenu dans la faune sauvage libre”, déclare la préfecture. Dans le cas contraire, elles pourront être reconduites jusqu'à la stabilisation totale de la situation.
Alors que les fêtes de fin d’année approchent à grand pas, plus de 700.000 volailles ont été abattues depuis l’été afin de limiter les risques de propagation de l'influenza aviaire hautement pathogène (IAHP).
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Cette nouvelle menace peut inquiéter les consommateurs. Comme l'assurent les autorités, "la consommation de viande, de foie gras et d'œufs – et plus généralement de tout produit alimentaire à base de volaille – “ne présente aucun risque pour l’homme”.