Béziers : malaise au commissariat avec une cinquantaine de policiers en arrêt de travail

Comme il y a 18 mois, les policiers de Béziers dans l'Hérault sont en souffrance. Près de 50 fonctionnaires sur 200 sont en arrêt de travail. Un tract syndical parle de "malaise", de "mal être", de "perte de sens" et de "découragement". La polémique et le malaise enflent !

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Comme en février 2017, les policiers de Béziers ont le blues. 25% des policiers de la ville sont en arrêt maladie.

Les syndicats dénoncent les conditions de travail dégradées, la nouvelle organisation du travail mise en place depuis le 1er septembre 2017, le manque d'effectif et donc par conséquent les heures supplémentaires, bref une régression sociale...
 
 

"Près de 50 fonctionnaires en arrêt de travail au commissariat de Béziers. Cette situation de crise incontestable met en péril le bon fonctionnement du service public" déclare Stéphane Navarro du syndicat Unité SGP Police FO.


C’est dans ce contexte de tensions et de malaise que le 4 février dernier, deux policiers de Béziers étaient blessés mordu jusqu’au sang, le 26 juin, un autre en civil était roué de coups par 3 individus, le 4 août, à Boujan-sur-Libron, les policiers étaient pris à partie par des festaïres, bilan 6 blessés.

En 2013, les hommes du même commissariat de Béziers dénonçaient l'état d'insalubrité de leur lieu de travail.
 
Déjà en septembre 2017, le commissariat de Narbonne dans l'Aude, était victime des mêmes problèmes.
 
Les demandes du syndicat UNITÉ SGP POLICE F.O pour endiguer le malaise
UNITÉ SGP POLICE F.O :
 
  • dénonce la dégradation des conditions de travail  tant par la mise en place d’un rythme de travail pénible et déstructurant que dans l’exercice de leurs  missions.
  • demande au Directeur Général de la Police nationale d’entendre et de prendre à nouveau acte,  de ce constat sombre,  qui montre, si besoin était,  à quel point la situation est alarmante et urgente.
  • demande à l’instar des parlementaires «une remise en cause énergique et à des réformes réelles et profondes». Cette situation de crise générale impose de sortir des atermoiements, des lenteurs et de l’attentisme de notre administration.
  • maintient que le cycle de la vacation forte respecte le bien-être du policier tout en assurant la sécurité des biens et des personnes.
  • souhaite un bon rétablissement à tous les fonctionnaires en arrêt de travail.
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