La candidate socialiste Carole Delga remporte les élections régionales en Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon, devant Louis Aliot (FN) et Dominique Reynié (LR).
La candidate socialiste Carole Delga a remporté les élections régionales en Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon.Carole Delga obtient 44,81 % des voix, contre 33,87 % à son adversaire du Front National Louis Aliot et 21,32 % au candidat des Républicains Dominique Reynié.
En terme de sièges, Carole Delga obtient 93 élus, Louis Aliot 40 et Dominique Reynié 25.
A la tête de la liste "Notre Sud en Commun", Carole Delga regroupait le Parti Socialiste, le PRG, le MRC et Génération Ecologie, comme au premier tour, auxquels s'étaient ajoutés les formations politiques réunies au premier tour derrière Gérard Onesta avec lequel elle a fusionné les listes (EELV, FDG, PC, Ensemble!, Occitanistes). Une fusion technique, sans accord politique ni distribution des postes dans l'exécutif, principalement pour faire barrage au Front National arrivé en tête dans la grande région au premier tour.
Carole Delga remporte 11 des 13 départements de la future région. Son plus haut score est, comme au premier tour, dans le Lot, avec 52,69 %. En fait, elle est en tête dans les 8 départements de "feue" la région Midi-Pyrénées. En Aveyron, département traditionnellement à droite, elle réalise 44,09 % devant les deux autres candidats.
Louis Aliot (FN) réussit ses meilleurs scores dans les Pyrénées-Orientales (43,97 %) et le Gard (42,62 %). Dans le Tarn-et-Garonne, où il était en tête au premier tour, il réalise 37,67 %.
Dominique Reynié était au premier tour en tête en Lozère et en Aveyron. Il est au soir du second tour devancé partout, réalisant son meilleur score dans son département de l'Aveyron, où la candidate socialiste est tout de même en tête.
Du côté des grandes villes, la gauche est largement majoritaire à Montpellier et à Toulouse. Dans la ville rose, la gauche passe même tout près d'un grand chelem en remportant 251 bureaux sur 256.
La droite, déçue par son score, a aussi martelé pendant la soirée que Carole Delga aurait une majorité ingérable composée de pas moins de huit formations politiques. S'ouvrent désormais les discussions entre partenaires à gauche pour constituer l'exécutif et le mode de gouvernance de la future grande région. Mais dès ce lundi, selon nos informations, Gérard Onesta (EELV) a fait monter la pression, réclamant la présidence de l'assemblée, Carole Delga présidant l'exécutif. A suivre.