Inondations : après le traumatisme de 2014, Grabels se prépare aux futures intempéries

Élargissement des berges du cours d'eau, agrandissement du bassin de rétention, désimperméabilisation des sols : de nombreux projets sont en cours au nord-ouest de Montpellier pour prévenir les inondations, notamment causées par les épisodes cévenols.

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René Revol, le maire de Grabels, se souviendra longtemps du 6 octobre 2014. Ce jour-là, des inondations historiques ont ravagé sa maison, comme celles de 192 Grabellois, frappées par la crue du Rieu Massel, un affluent de la Mosson.

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Depuis, c'est devenu une priorité : il faut adapter le village au dérèglement climatique, et le préparer aux futures pluies, qui seront de plus en plus intenses. Les berges du cours d'eau ont été élargies, mais la partie la plus importante de ce projet, c'est le bassin de rétention d'eau, appelé "Bassin G".

Un nouveau bassin de rétention de 165 000m3

Il y a bien déjà un bassin à Grabels, d'une capacité de 25 000m3, créé en 2010 pour protéger la commune. "À l’époque, on considérait que c'était suffisant pour contenir des pluies intenses".

L'objectif est désormais de l'élargir, pour qu'il puisse contenir une capacité de 165 000m3, et de rehausser sa digue.

Des sols trop imperméables

Mais le bassin de rétention ne suffira pas. René Revol l'explique : "Sur les 192 maisons inondées en 2014, une centaine l'a été par le ruissellement urbain de l'eau, et non pas par la crue elle-même". Des maisons éloignées du cours d'eau, victimes du manque de perméabilité des sols. En cause : la bétonnisation.

Alors, petit à petit, des travaux sont entrepris pour rendre les sols plus perméables. Lorsqu'on refait une route, on y ajoute une succession de petits fossés pour absorber l'eau. À l'occasion de la rénovation de l'école, on refait aussi le sol.

Le montant total du projet s'élève à 3 millions d'euros. Des travaux auxquels les Grabellois sont très attachés, selon le maire, après le traumatisme de 2014. Objectif : que le bassin de rétention soit fini en octobre, pour le dixième anniversaire de la crue historique.

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