Montpellier : les étudiants privés de places en Licence et Master manifestent devant le rectorat

A Montpellier, des étudiants n'ont aucune affectation en Licence et en Master pour cette rentrée universitaire. Une situation incompréhensible pour eux. Ils se sont rendus ce lundi 19 septembre devant le rectorat afin d'obtenir un rendez-vous pour obtenir des réponses et des solutions pour poursuivre leur cursus.

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Ils étaient une vingtaine ce lundi matin, rassemblés devant le rectorat de Montpellier pour refuser la sélection en Licence et en Master : ces étudiants, sans affectation en cette rentrée universitaire pour poursuivre leur cursus, ont crié leur désespoir. Fiona fait partie de ces étudiants sans affectation. Après avoir obtenu sa licence en psychologie du travail, elle a envoyé plusieurs demandes d’inscriptions en Master des ressources humaines, sans succès :

Toutes mes demandes ont reçu des réponses négatives, mais on m'a dit que je pouvais intenter des recours et c'est ce que j'ai fait dans 3 universités, j'ai même saisi le rectorat et au final, je suis toujours sans Master.

Fiona, étudiante montpelliéraine sans affectation

Fiona et les autres "Sans Fac", comme ils se surnomment, sont soutenus par le SCUM, le Syndicat de Combat Universitaire de Montpellier. Son porte-parole Matéo Safti réclame des actes :

Le rectorat nous explique que le problème vient des universités et les universités nous disent qu'il vient du rectorat, donc on demande au rectorat d'agir concrètement !

Matéo Safti, porte-parole du SCUM, le Syndicat de Combat Universitaire de Montpellier

Tri social ou tri par les notes ?

La sélection en Master est effective depuis la rentrée 2017 à la faculté de Lettres. Mais pour Anne Fraisse, la présidente de l'Université Montpellier 3 Paul Valéry, le tri social élitiste dénoncé par le SCUM n'existe pas :

Les listes sont faites sur les moyennes et les possibilités de réussite. Ceux qui sont rentrés l'an dernier par saisine sur les dernières places n'ont eu quasiment que des échecs, les résultats sont catastrophiques. Ce n'est donc pas un tri social, mais par les notes.

Anne Fraisse, présidente de l'université Paul Valéry de Montpellier

D'autres actions à venir

Une délégation a été reçue par le secrétaire général du rectorat. Le SCUM  et les étudiants sans affectation restent mobilisés et d’autres actions sont à prévoir dans les prochains jours. Les étudiants avaient déjà manifesté le 3 février dernier contre la sélection sociale à l'université et la hausse des frais d'inscription.

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