La sécheresse a menacé la culture des olives en 2023. Mais les pluies de mai et d'octobre ont sauvé certaines récoltes de l'Hérault. Reportage sur une exploitation artisanale à Saint-Geniès-des-Mourgues, où la cueillette vient tout juste de commencer.
Négrettes, aguados, picholines et bouteillans... Quatre variétés poussent sur les quelque 880 oliviers de l'élevage de l'Iris, à Saint-Geniès-des-Mourgues, dans l'Hérault.
Et elles seront relativement nombreuses à être pressées et mises en bouteille cet hiver. 80% des arbres du domaine ont fructifié cette année, contre seulement un quart l'année dernière.
"La pluie de mai nous a sauvés" tandis que "celle des dernières semaines a fait gonfler les olives", explique l'oléiculteur Julien Curan, tout en faisant vibrer son peigne électrique dans les branchages.
Pas de recette miracle dans l'olive
La fin du mois d'octobre sonne le début de la récolte dans l'Hérault. Sur cette exploitation familiale et artisanale, les olives ne sont ni traitées ni irriguées. "On laisse la nature se faire", lâche Roxane Cavaillé, venue aider à récolter.
Toutefois pas de recette miracle dans l'olive. Selon Julien Curan, les rendements ont chaque année "quelque chose d'inexplicable".
Le réchauffement climatique pourrait tout de même changer les habitudes de l'oléiculteur, qui envisage d'irriguer légèrement ses oliviers les prochaines années.