La récolte de l'épice la plus chère du monde a commencé, et cette année, la qualité est au rendez-vous

Le safran, épice la plus chère au monde, peut enfin être cueillie. Dans le Lot, les fleurs ont pointé le bout de leur nez, et la cueillette s'annonce plutôt bonne, malgré les aléas climatiques.

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La récolte du safran est lancée à Duravel (Lot). Une période intense pour Eric Darques-Rose, exploitant depuis 2017. Au petit matin, dans la brume, les crocus sativus sortent de terre. Pour les cueillir, il faut être minutieux, le geste délicat. La fleur préserve encore fermée, le trésor tant convoité. "Quand on ouvre la fleur, on retrouve les pétales et les sépales, de couleur violette, et en jaune ce sont les étamines, puis en rouge les pistils, qui une fois déshydratés, deviennent du safran." 

Une récolte commencée tardivement

Les aléas climatiques n'épargnent pas les safraniers. Comme les autres exploitants agricoles, Eric Darques-Rose voit son programme chamboulé. Depuis trois ans, la cueillette commence tardivement. "On a des nuits trop douces pour que la fleur sorte, il faut des températures qui descendent en dessous de 10°C. Jusqu'à présent, on avait 12/13°C la nuit. Depuis quelques jours, on peut commencer la cueillette, les températures ont baissé." 

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11 500 fleurs cueillies en une matinée. Il faut ensuite passer à l'émondage. Pour ce faire, on récupère les petits filaments rouges. Ensuite déshydratés pour devenir le safran que l'on connaît. Et cette année, la qualité des filaments est au rendez-vous.

"On a des stigmates plus longs et relativement épais, comparés à l'année dernière. Pour faire un gramme l'année dernière, il me fallait à peu près 210 fleurs, aujourd'hui, je suis à peu près à 170 fleurs pour faire un gramme." 

Chaque année, Eric Darques-Rose produit entre 450 et 500 grammes de la précieuse épice. Une collecte qui vaut de l'or, entre 30 et 40 000 euros le kilo. 

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