Une trentaine de policiers nationaux sera affectée à Montpellier dès le mois de septembre prochain. Après avoir alerté sur le manque d'effectifs, les syndicats de policiers se disent satisfaits de cette annonce.
Trente policiers devraient arriver en septembre à Montpellier. Ce renfort s'ajoute aux douze effectifs supplémentaires annoncés au début du mois de mai. Les demandes récurrentes des syndicats de police semblent avoir été entendues.
Des renforts promis et attendus
En avril dernier, lors de sa visite dans le quartier de la Mosson, Emmanuel Macron avait promis l'affectation de 50 policiers nationaux supplémentaires à Montpellier "d'ici la fin de l'année 2022". Trente de ces agents seront accueillis en septembre.
Le syndicat de police Unité SGP Police se dit "satisfait" de ces annonces.
C'est une très bonne nouvelle. Nous avons travaillé sur cette demande en mettant en exergue le manque criant d'effectifs. On doit aussi ce renfort à Monsieur le Maire, ainsi qu'aux députés qui ont œuvré pour obtenir des policiers supplémentaires dans notre ville.
En août 2020, le maire de Montpellier Michaël Delafosse avait formulé une demande d'effectifs supplémentaires dans une lettre au ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin. Le courrier, co-signé par huit parlementaires, mettait en avant "l'accroissement de la population sans précédent et sans équivalent de Montpellier.".
En septembre dernier, les syndicats de policiers s'étaient entretenus avec les députés de l'Hérault pour faire entendre leurs demandes.
Le manque d'effectifs persiste à Sète ou Alès
Le commissariat de Béziers va être renforcé par une quinzaine de policiers. A Nîmes, 22 policiers supplémentaires arriveront également en septembre, un chiffre "très satisfaisant" pour Bruno Bartocetti.
"C'est une très bonne nouvelle pour ces villes, mais d'autres restent en difficulté", souligne-t-il. "La situation de Sète est catastrophique. Il faudrait quinze effectifs supplémentaires pour fonctionner normalement. Or, la ville n'en a reçu que deux !". Un renfort jugé également "insuffisant" à Bagnols-sur-Cèze et à Alès, dans le Gard, avec respectivement six et quatre policiers supplémentaires.