Ville de Perpignan, préfecture, syndicat de police et procureur de la République, tous condamnent la diffusion d'un clip jugé violent d'Elams. Le rappeur s'explique: " je raconte ce que l'on vit dans les cités. Je ne fais pas l'apologie du crime."
Le clip a été tourné dans le quartier du Bas-Vernet à Perpignan, avec de très nombreux figurants dont des enfants, le 9 juin dernier. Il a ensuite été mis en ligne sur You Tube le 18 juin avant d'être retiré ce week-end (500 000 vues). On y voyait des jeunes brandissant des armes et on y entendait des paroles glorifiant les trafiquants de drogue de Marseille et incitant à la violence contre les forces de l'ordre.
La ville de Perpignan, le syndicat de France police-policiers, la préfecture des pyrénées-orientales ont fermement condamné ce clip et le procureur de le République de Perpignan a chargé l'antenne locale du SRPJ d'une enquête, expliquant notamment qu'elle va écouter les paroles et devra déterminer si les armes montrées à l'image sont "factices ou non".
Les associations de quartier ont également condamné le tournage."On est contre tout ça. On ne veut pas de ça dans le quartier. Et ce rappeur-là, il et venu influencer les jeunes," insiste Djamel, dirigeant Club de Football du Bas-Vernet.
Une belle demoiselle, qui fait des manières. On sait tous ce qu'elle veut, c'est l'argent de ses monsieurs. On contrôle le buis'. Grosse vente de cannabis. Tu connais les risques. On fuck la police. (Elams)
Le rappeur s'explique
Le rappeur s'est expliqué sur sa page facebook sous le titre "Petit message à propos de La polémique autour du Clip "Billet". "Je raconte Ce Que l'on vit dans les cités Je Fais Pas l'apologie du crime Mais le crime Il eSt réel dans nos cités Donc j'en parle Au 2 ème degrés rien de plus". "Donc Il Faut arrêter vos polémiques il y'a des choses plus grave dans notre pays qu'un clip de rap avec des armes factices, dans mes clips y'a aucun voyou." (Sic)
L'album d'Elams sort dans les bacs le vendredi 6 juillet.