Après un week-end de mobilisation en Occitanie, les agriculteurs des Pyrénées-orientales manifestent, ce lundi 22 janvier, pour dénoncer leurs conditions de travail. Une cinquantaine de tracteurs stationnent actuellement au péage Sud de Perpignan, ce matin.
La mobilisation agricole se poursuit en Occitanie, après un week-end marqué par différentes manifestations autour de Toulouse.
Ce sont les exploitants des Pyrénées-orientales qui prennent la route, ce lundi 22 janvier. Plusieurs convois de tracteurs au départ de Thuir, du commissariat de Pollestres et du Parc des expositions de Perpignan ont convergé vers le péage sud de la ville.
Comme en Haute-Garonne et partout en France depuis plusieurs semaines, les agriculteurs déplorent des conditions de travail devenues trop difficiles et un coût des charges énergétiques élevé qui ne leur permettent plus de vivre décemment de leur production.
Ils dénoncent l'excès de normes européennes, notamment environnementales, et la concurrence déloyale sur fond d'aides à l'Ukraine.
Arnaud Rousseau, le Président du syndicat agricole majoritaire la FNSEA, appelle à une mobilisation dans toute la France jusqu'à sa rencontre avec le premier ministre Gabriel Attal, ce lundi à 18h.
Vers 11h30, les agriculteurs ont déchargé de la terre et des déchets devant le péage. A 14h cet après-midi, l'autoroute était toujours bloquée dans les deux sens de circulation.
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Les manifestants n'hésiteront pas à "tarder dans l'après-midi, la soirée", confient-ils à Romane Sabatier et Joan Lopez, présents sur place.
D'après le président des Jeunes agriculteurs 66 Pierre Hillary, un blocage de l'axe routier qui s'étend de Montélimar jusqu'à la frontière espagnole est également prévu pour vendredi.
