Justice : le meurtrier présumé d'Amandine Estrabaud comparaîtra en octobre devant les assises du Tarn

Il est l'unique suspect dans la disparition d'Amandine Estrabaud. Guerric Jehanno sera jugé du 8 au 14 octobre 2020 devant les assises du Tarn pour l'enlèvement, la séquestration, le viol et le meurtre de cette jeune femme disparue en 2013 à Roquecourbe et dont le corps n'a jamais été retrouvé. 

Son procès devait initialement avoir lieu en avril 2020 devant les assises du Tarn. Epidémie de Covid-19 et confinement obligent, il se tiendra finalement du 8 au 14 octobre prochains, à Albi. Guerric Jehanno comparaîtra alors pour arrestation, enlèvement, séquestration ou détention arbitraire, meurtre précédé, accompagné ou suivi d'un autre crime et viol. Emprisonné depuis avril 2016 au centre pénitentiaire de Seysses, près de Toulouse, cet homme est l'unique suspect dans la disparition d'Amandine Estrabaud, le 18 juin 2013, à Roquecourbe dans le Tarn. Guerric Jehanno a toujours nié les faits qui lui sont reprochés.

Disparue en pleine journée

Amandine Estrabaud, 30 ans, était assistante d'éducation au lycée Anne Veaute de Castres. Le 18 juin 2013, elle quitte son travail peu après 13 heures et rentre en stop à Roquecourbe où elle vient de mettre sa maison en vente. On ne la reverra jamais. 
Sa mère, inquiète de ne pas avoir de nouvelles, donne l'alerte. 
A Roquecourbe, les gendarmes découvrent la porte de sa maison laissée grande ouverte. Des traces de véhicules, une boucle d'oreille et des chaussures appartenant à la jeune femme sont retrouvées à proximité de son domicile. Les enquêteurs privillégient la piste de l'enlèvement. Une enquête pour disparition inquiétante est ouverte.

Guerric Jehanno, principal suspect dans cette affaire

Trois ans plus tard, en 2016, Guerric Jehanno, un maçon de 28 ans, est placé en garde à vue. Cet ami du frère d'Amandine travaillait sur un chantier à proximité de la maison de la jeune femme, le jour de sa disparition. Il est mis en examen et écroué pour enlèvement et séquestration quelques jours plus tard. En juin de la même année, il est également mis en examen pour viol et meurtre après s'être confié à son codétenu, au sujet de la disparition de la jeune femme. Il aurait même dessiné un plan du lieu où il aurait dissimulé son corps dans une forêt du Sidobre. Les gendarmes fouillent alors le secteur du lieu-dit La Favier à Lacrouzette. Sans succès.

En janvier 2018, Guerric Jehanno se serait de nouveau confié à des co-détenus, évoquant le viol et le meurtre d'une "fille de son village". 
Mais devant les juges d'instruction, il nie toute implication dans la disparition d'Amandine Estrabaud. Et sept ans plus tard, il continue de clamer son innocence. Toutes ses demandes de remise en liberté ont été rejetées et son renvoi devant une cour d'assises pour enlèvement, séquestration, viol et meurtre a été requis en avril 2019 par le parquet de Toulouse. 
Malgré de nombreuses recherches, le corps d'Amandine Estrabaud n'a jamais été retrouvé. 

 
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