De plus en plus de vignerons se lancent dans le bio. Pour leur santé mais aussi par choix de vie. Exemple à Valflaunès, dans l'Hérault, au Mas Bruguière, où Xavier a converti l'exploitation héritée de son père, il y a plus de 10 ans. Il produit des Coteaux du Languedoc et du Pic Saint-Loup.
Sur ce vignoble héraultais, les coccinelles ont la belle vie. Pas de désherbant, ni de pesticide chimique. La vigne est bio.
Aujourd'hui, Xavier Bruguière profite d'un rayon de soleil pour épandre son cocktail maison. Un mélange de cuivre et d'écorce d'orange. Son exploitation de 20 hectares, au pied du Pic Saint-Loup, est écologique depuis plus de 10 ans. Le choix s'est imposé quand la maladie de Parkinson de son père s'est déclarée.
Les neurologues pensent qu'il y a des liens très forts de cause à effet entre les produits qu'il a utilisé durant des années et sa maladie. Ma venue sur l'exploitation était conditionnée au passage en bio, pour ma santé et celle de ma famille".
Xavier Bruguière vend 100.000 bouteilles de vins bio chaque année. Mais il préfère ne pas apposer le logo AB sur ses étiquettes. C'est trop de contraintes.
Pour lui, exploiter en bio, c'est avant tout une manière de mieux respecter sa terre et sa vigne.
Comme lui, de plus en plus de viticulteurs font le choix du bio en Languedoc-Roussillon. Notre région concentre aujourd'hui, 35% des vignes françaises exploitées en bio.
Reportage F3 LR : F.Garel et C.Monteil