Le présumé auteur de l'attentat de Notre-Dame à Nice, Brahim Aouissaoui mis en examen et écroué

On apprend ce 7 décembre, que Brahim Aouissaoui, le présumé auteur de l'attentat de la basilique de Nice le 29 octobre dernier a été mis en examen et écroué selon le parquet antiterroriste. Le terroriste présumé est toujours hospitalisé dans le Val-de-Marne.

L'enquête sur l'attentat du 29 octobre dans la basilique de Nice avance. Brahim Aouissaoui, un Tunisien de 21 ans qui a tué au couteau un homme et deux femmes a été mis en examen et écroué ce lundi 7 décembre.

Dans le détail, il a été mis en examen pour "assassinats" et "tentatives d'assassinats" en relation avec une entreprise terroriste, et "participation à une association de malfaiteurs terroriste criminelle".
Il a ensuite été placé en détention provisoire. Cela a été annoncé par le parquet national antiterroriste (Pnat) dans un communiqué.

Son état de santé s'est amélioré récemment, permettant son interrogatoire par un juge d'instruction antiterroriste et sa mise en examen.

Les fidèles ont retrouvé le chemin les menant à l'église ce dimanche 29 novembre.

Retour sur les derniers éléments de l'enquête

Il y a quelques semaines, l'enquête révélait que Brahim Aouissaou détenait une photo en lien avec Samuel Paty ce professeur  assassiné le 16 octobre à Conflans-Sainte-Honorine.

Une photographie du tueur islamiste de l'enseignant Samuel Paty et un message audio qualifiant la France de "pays de mécréants" ont été retrouvés dans le téléphone de l'auteur de l'attentat qui a fait 3 morts le 29 octobre à la basilique de Nice. Une information donnée par le parquet national antiterroriste le vendredi 13 novembre. 

"Photographies relatives" au groupe Etat islamique

L'exploitation du téléphone de Brahim Aouissaoui, blessé de plusieurs balles par les policiers et dont le "pronostic vital reste engagé", a aussi mis en évidence des "photographies relatives" au groupe Etat islamique, a ajouté le Parquet national anti-terroriste, qui a ouvert une information judiciaire pour "assassinats et tentative d'assassinats en relation avec une entreprise terroriste".

L'assaillant a échappé à une tentative de meurtre

Cette semaine, l'assaillant de l'église Notre-Dame a survécu à ses blessures par balles... et à une tentative de meurtre. Ce mercredi 11 novembre, un homme armé d'un couteau a été interpellé à l'hôpital de Begin (Val-de-Marne). Celui-ci voulait "faire justice" et s'en prendre à l'auteur présumé de l'attentat de Notre-Dame de Nice. 

Un malade "particulier"

Il a été arrêté par la sécurité de l'hôpital militaire et placé en garde à vue, comme le rapporte nos confrères du journal La Dépêche : l'homme a été "trouvé avec un couteau dans ses poches, cet individu aurait aussitôt affirmé vouloir "égorger" un malade "particulier". Il a été placé en garde à vue dans les locaux de police judiciaire à Paris. Les policiers cherchent maintenant à comprendre ses véritables motivations.
 

Etablissement de soins de l'armée française

L'hôpital Begin, c'est dans cet établissement de soins de l'armée française qu'a été admis le vendredi 6 novembre le jeune Tunisien âgé de 21 ans, accusé d'être l'auteur de l'attentat en la basilique Notre-Dame de Nice. Le député des Alpes-Maritimes, Eric Ciotti, avait demandé le transfert de l'assaillant dans un hôpital loin de Nice, pour des "raisons de sécurité". A ce jour, le terroriste présumé n'a toujours pas pu être entendu par les enquêteurs de la sous-division antiterroriste de la police judiciaire, en charge de l'enquête.

Hommage national

Un hommage national aux victimes, s'est déroulé sur la colline du château le samedi 7 novembre. Revoyez les temps forts de cette cérémonie présidée par le premier ministre, Jean Castex.

L'enquête

L'auteur de l'attentat de la basilique Notre-Dame à Nice, a aussi été testé positif au Covid-19. Blessé au bas ventre, il avait été hospitalisé à l'hôpital Pasteur de Nice. Vendredi 6 novembre, Brahim Aouissaoui a été transféré par avion et sous haute sécurité de Nice à Paris. 

Le jeune homme avait des antécédents judiciaires de droit commun : violence et drogue. Il avait quitté mi-septembre la ville de Sfax, au centre de la Tunisie, où il vivait avec sa famille. 

L'enquête a pu déterminer qu'il était arrivé à Nice mardi 27 octobre, deux jours avant l'attaque. Le syndicat unité SGP POLICE 06 a saisi la DDSP 06 pour que le "recensement des collègues en contact lors des gardes hôpital" soit fait..

Depuis les faits, de nombreuses enquêtes ont été ouvertes en France pour "menaces", "provocation à la commission d'infractions violentes" ou "apologie du terrorisme".
A Nice, des enquêtes ont aussi été mise au jour.

Cérémonie pour Simone Barreto-Silva

Jeudi 5 novembre, un dernier hommage a été rendu à Simone Barreto Silva. Dans la plus stricte intimité, la communauté brésilienne et les proches de la victime sont venus célébrer ses obsèques en la basilique Notre-Dame. Simone Barreto Silva était mère de trois enfants. Elle avait suivi un stage CAP cuisine au GRETA de Nice.

Cet établissement public local d'enseignement a lancé une cagnotte pour ses enfants devenus orphelins.
 
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