Cette semaine, au procès de l'attentat de Nice, le parquet a fait ses réquisitions et les avocats de la défense ont plaidé devant la cour pour les accusés.
Après les réquisitions, place aux plaidoiries de la défense. Plusieurs avocats ont demandé l'acquittement pour les accusés du procès de l'attentat de Nice.
Entre 2 et 15 ans de prison requis par le parquet national anti-terroriste contre les accusés
Le parquet requiert de condamner pour association de malfaiteurs terroriste seulement deux des trois accusés concernés par cette charge. Les peines requises vont de 2 à 15 ans de prison pour les huit accusés.
La défense de Ramzi Arefa dénonce un complot et celle de Mohamed Ghraieb demande son acquittement
Jeudi 8 décembre, les avocats de deux accusés contre qui ont été requis 15 ans de prison, ont plaidé devant la cour d'assises. L'avocate Adélaïde Jacquin a défendu son client, Ramzi Arefa, et Vincent Brengarth et William Bourdon ont plaidé pour Mohamed Ghraieb.
"C’est fondamental parce que c'est l’arme du crime, ce camion. Contrairement à ce que j’ai entendu dans les réquisitions : l’arme du crime, c'est le camion, et Monsieur Arefa n’est pas associé à cette recherche de l’arme du crime."
Adélaïde Jacquin, avocate de Ramzi Arefa
Les avocats de Chokri Chafroud demandent son acquittement : "Il n'a rien fait !"
Pour ses avocats, Chokri Chafroud est innocent et ils l'ont fait entendre à la cour d'assises spéciale ce vendredi 9 décembre lors de leur plaidoirie.
On fait comme si il n'y avait pas eu d’enquête autour de Nice, mais elle a eu lieu l’enquête ! Ils disent qu'ils n'ont rien trouvé sur rien mais ce n'est pas retenu comme un élément à décharge de mon client ?
Florian François-Jacquemin, avocat de Chokri Chafroud
"Ce procès nous aura coûté 14 000 euros"
A quelques jours du verdict du procès de l'attentat de Nice, une victime confie sa difficulté à se faire rembourser des milliers d'euros de frais qu'elle et son compagnon ont engagé pour se rendre au tribunal à Paris.
Nous sommes victimes de cette tragédie et maintenant financièrement prisonniers de l’État.
Nadège Renda, partie civile