Sacco, Guy, Orrière : ces noms ne vous disent peut-être rien mais ils ont ravi le public des cadrages du Mondial de La Marseillaise, dans une partie plus serrée que prévue contre les favoris Puccinelli, Montoro et Lucchesi.
"Ceux en noir, personne ne les connaît mais ils sont forts !" Pour les cadrages, le public, de plus en plus nombreux (souvent des joueurs éliminés lors des précédentes parties) sait reconnaître la qualité de la triplette formée par Gérard Sacco, Grégoire Guy et Patrick Orrière. Même face aux favoris que sont Jean-Michel Puccinelli, Ludovic Montoro et Pierre Lucchesi.
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La stratégie des outsiders ? Tirer toutes les boules des champions, pour maintenir un score serré. Sur les premières mènes, cela paie : le score passe de 5-5 à 7-6, puis 8-6, jusqu'à ce que les favoris marquent une avance définitive, jusqu'à 12-7.
Même à ce moment-là, la triplette Sacco ne s'avoue pas vaincue. Pour tenter de déstabiliser l'équipe en maillot rouge de Puccinelli, elle fait tirer en premier son milieu, qui rate les boules adverses. Le tireur, précis, rattrape le coup en sortant le bouchon, pour faire annuler cette mène qui s'annonce mal.
Une victoire 13-7 pour Puccinelli
L'espoir est de courte durée. A la mène suivante, c'est la triplette des favoris qui l'emporte : 13-7.
"Ça donne la confiance pour la suite", remarque Puccinelli, déjà trois fois vainqueur du Mondial. "C'est une équipe que je connais très bien, ils ont alterné le bien et le moins bien. Nous on a été un peu plus régulier à mon sens. C'est pour ça qu'on a remporté la victoire."
"Depuis le début du Mondial, on bricole et jusqu'à maintenant, ça passait donc c'était bien. Là, on s'aperçoit que sur une grosse partie c'est compliqué", analyse Patrick Orrière après sa défaite. "A La Marseillaise dans ces terrains, il faut bien pointer, il faut très bien pointer. Tirer c'est compliqué, parce que le terrain est dur, il y du goudron en dessous. On n'a pas profité d'une ou deux mènes où on avait un peu d'avantage. Si vous ne profitez pas de ces mènes-là contre des équipes comme ça, c'est trop compliqué… "
Juste à côté, se joue la partie Rocher-Casanova. "On a de la chance, on a deux très belles parties", note un membre du public. Pour d'autres, c'est la preuve d'une mauvaise organisation : la foule s'accumule pour voir les champions, tandis que d'autres terrains sont désertés. Pour ne rien arranger, la buvette est proche. Elle aussi, ramène des passionnés.