La jeune femme de 19 ans qui avait agressé physiquement et verbalement une médecin dans les quartiers nord de Marseille le 12 août dernier, a été condamnée ce 3 octobre à 24 mois de prison, dont 12 mois sous bracelet électronique.
Elle avait donné des coups de poing et tiré les cheveux d'une médecin qui exerçait dans le quartier de la Viste, dans le quinzième arrondissement au nord de Marseille, le 12 août dernier. Cette dernière avait refusé de lui délivrer une ordonnance pour une tierce personne non présente lors du rendez-vous médical.
Une femme de 19 ans a été condamnée ce 3 octobre à 24 mois de prison, dont 12 mois sous bracelet électronique et 12 mois de sursis probatoire, par le tribunal correctionnel de Marseille. Une adolescente, mineure, était également présente lors de l'agression.
Concernant le profil psychologique de la jeune femme, il a été relevé un "parcours chaotique", des "difficultés avec l’autorité", et une incapacité à subir "la moindre frustration".
Ma cliente représentait une forme d’autorité, qui a osé lui dire non.
Maître Mokhtar AbdennouriAvocat de la médecin agressée
La jeune femme avait été placée en garde à vue après quinze jours de cavale, comme l'avait annoncé la préfecture de police des Bouches-du-Rhône, le 26 août dernier.
Également jugée pour des violences intrafamiliales
Elle était par ailleurs jugée ce 3 octobre pour des violences intrafamiliales envers son ex-conjoint et son ancienne belle-mère, en mars dernier.
La médecin généraliste, Sara Hambli, est quant à elle arrivée très affectée au tribunal. Elle n'a pas pris la parole ni devant les médias ni au cours de l'audience. Si cette dernière n'exerce plus actuellement, elle a indiqué souhaiter continuer sa profession ailleurs.
Le docteur Saïd Ouichou, gestionnaire du cabinet où ont eu lieu les faits, était également présent lors de l'audience. Il a indiqué ne plus parvenir à trouver de remplaçants. Ce dernier avait été lui-même agressé et avait dû fermer son cabinet, et en ouvrir un autre ailleurs en l'équipant de caméras de vidéosurveillance.