Lausanne compte environ 30 000 étudiants. Parmi eux, de nombreux Français et bien sûr des Francs-Comtois. Ils ont choisi d'étudier en Suisse pas forcément pour ensuite y travailler mais plutôt pour la qualité de l'enseignement qui leur ouvre des portes dans le monde entier.
Pour être admis dans ces écoles, il faut être bon élève et avoir un minimum de moyens. Le plus difficile est de trouver un logement à un prix accessible. Nous avons rencontré des étudiants dans deux écoles prestigieuses.
L'ECAL : cette école cantonale est l'une des dix meilleures écoles d'art dans le monde. L'architecte Bernard Tschumi a transformé en 2007 une ancienne usine de bas nylon en école vaste et lumineuse. Parmi les 600 étudiants, 40% sont étrangers et la plupart Français. A la sortie de l'ECAL, 80 à 85 % des étudiants trouvent un emploi d'après le directeur Alexis Georgacopoulos.
Nous avons également rencontré Hugo Simon, originaire de Pontarlier et Nicolas Nahornyj de Valdahon. Tous les deux sont en 1 ere année de Media Interaction Design. Pour rentrer à l'ECAL, ils ont préparé pendant plusieurs mois un dossier puis ils ont été sélectionnés pour un entretien. Au départ, il y a environ 500 candidats et 110 jeunes sont admis.
Pour rentrer à L'EPFL, l'Ecole Polytechnique de Lausanne, il faut avoir l4/20 de moyenne au Bac S et prochainement il faudra sans doute avoir plutôt 16/20. Une sélection plus difficile pour conserver un équilibre entre étudiants suisses et étrangers. Là aussi, les Français sont de plus en plus nombreux à vouloir étudier dans cette école classée dans le TOP 5 des formations d'ingénieurs en Europe.
Nous avons rencontré Marie-Pierre Meurville, en 2 eme année de Bachelor Biotechnologies, sciences et technolgies du vivant. Lors de notre entretien avec le porte-parole de l'EPFL, Jérôme Grosse, nous avons appris que le Rolex Learning center était un lieu ouvert à tous. Que l'on soit étudiant ou pas, des visites sont proposées pour découvrir ce site architectural qui a valu le prix Pritzker en 2010.