Vente des Hospices de Beaune : le parrain Pio Marmaï appelle à acheter "un maximum de vin"

Pio Marmaï et Jeanne Balibar sont les parrains de la 161e édition de la vente des vins des Hospices de Beaune. Avant le début des enchères, dimanche à 14h30, l'acteur de 37 ans a répondu aux questions de France 3 Bourgogne.

Les femmes à l'honneur. Cette 161e édition de la vente des vins des Hospices de Beaune met en lumière les droits des femmes. A cet égard, les acteurs Pio Marmaï et Jeanne Balibar, parrains de la vente cette année, représenteront respectivement l’institut Curie et la fédération nationale Solidarité Femmes. Une vente exceptionnelle que France 3 Bourgogne-Franche-Comté vous vivre en direct sur notre site tout au long de la journée.

Avant le début de la prestigieuse vente, ce dimanche à 14h30, Pio Marmaï répond aux questions de France 3 Bourgogne. De son attachement à la région à son amour du vin, en passant par son appréhension de l'enchère, l'interprète du Premier Jour du reste de ta vie raconte sa vision de la Bourgogne.

France 3 Bourgogne : Pourquoi êtes vous parrain de cette 161e édition de la vente des vins des Hospices de Beaune

Pio Marmaï : L'engagement de l'institut Curie est une cause de recherche qui me touche profondément, parce que des gens de ma famille très proche sont morts du cancer.

Il y a aussi l'attachement que j'ai pour la région bourguignonne, pour la ville de Beaune particulièrement depuis que j'ai travaillé avec Cédric Klapisch sur le film Ce qui nous lie. Concernant le vin, il y a quelque chose qui me touche dans la fabrication, dans le rapport à l'inventivité, à la curiosité, au savoir-faire. Tout ça me parait cohérent avec l'homme que je suis.

Vous parlez de la Bourgogne et de vos tournages. Vous avez des souvenirs ici, qu'est-ce que vous évoque ces lieux ?

C'était un tournage assez particulier parce qu'on a tourné pendant un an, à différentes périodes et saisons. Ce qui était intéressant et rare, c'est qu'on a expérimenté tous les stades de la vinification. On a fait notre vin avec Jean-Marc Roulot, on avait des bouteilles de celui qu'on a fait. Il y avait quelque chose lié aux saisons, donc forcément aux lumières, aux couleurs.

"J'en garde un souvenir de vitalité et d'énergie, qui m'a fait beaucoup de bien."

Pio Marmaï

à France 3 Bourgogne

Pendant un an, le rapport aux gens que je voyais était assez artisanal. Je fonctionne de cette manière-là dans mon travail. Et en même temps, on connaît assez vite les gens ici. C'est quelque chose que j'aime beaucoup. C'est humain, et très simple.

Est-ce que vous achetez du vin des Hospices de Beaune

Oui, j'en achète peut-être un peu trop d'ailleurs. Il faut que je lève un peu le pied. Maintenant, j'ai une petite cave. Avant, je les mettais n'importe où, j'avais des caisses [qui traînaient] chez moi, et comme il y fait assez chaud, je me disais "merde Pio, quand même". Donc, maintenant, j'ai une cave.

Je la stocke chez un ami, comme ça le vin est loin. Pour aller le chercher, il faut que je sorte, que j'aille récupérer une clé, que je descende au sous-sol... De cette manière, je sais que je n'y touche pas.

Pour vous, le vin et la santé sont compatibles ?

Je pense que oui, avec une certaine modération. Enfin pour l'instant, je ne me sens pas particulièrement mal. Même si je consomme énormément de vin de Bourgogne, avec modération.

"Faites du sport ! Buvez du blanc, mais faites du sport."

Pio Marmaï

à France 3 Bourgogne

C'est quand même un patrimoine français gigantesque, sans vouloir tomber dans des facilités. Ici, il y a un savoir-faire assez fort. Mais je pense que ce n'est pas incompatible.

Quel est votre rôle en tant que parrain aux côtés de Jeanne Balibar ?

L'idée est de vendre la pièce principale, et de faire monter les enchères. Il faut travailler avec la salle, c'est une affaire de jeu et de gouaille. Je pense que ça sera diabolique, comme la personne que je suis. Quelque chose de vivant. En tout cas, je pense qu'on ne m'a pas proposé de le faire par hasard.

Est-ce que vous ressentez une petite pression avant le début des enchères ?

J'ai la pression, je suis terrifié. On a aussi envie d'être au service des instituts qu'on représente et que les Hospices récupèrent un maximum d'argent pour les recherches. C'est quelque chose de cohérent et de bienveillant. C'est pour une cause extrêmement noble.

Vous avez travaillé en amont avec Jeanne Balibar pour vous préparer ? 

Pas du tout malheureusement. Je crois qu'elle tourne en ce moment, tout comme moi. On en a bien sûr parlé hier soir, parce qu'on ne pouvait pas se lancer n'importe comment. Je pense que ça va bien fonctionner, parce que c'est une très belle personne.

Un dernier mot pour nos lecteurs avant la vente ?

Achetez, achetez, achetez. Achetez un maximum de vin. Beaucoup, beaucoup, beaucoup de vin.

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