Le gérant de deux boulangeries à Auxonne et Genlis (Côte-d'Or) vend ses dernières bûches de Noël à prix cassé. Les pâtisseries sont vendues à 4 ou 6 euros, en fonction de leur taille. Une offre qui ravit les consommateurs.
Prâlinées, à la vanille ou au chocolat... il en reste (presque) pour tous les goûts. Dans les deux boulangeries "La Grange à Pain" d'Auxonne et de Genlis, en Côte-d'Or, les bûches de Noël sont désormais vendues à prix bradés.
En pratique, le prix des bûches varie en fonction de leur taille. Pour celles destinées à quatre personnes, il vous faudra débourser quatre euros (contre 18,80 euros auparavant), et six pour les bûches six personnes (contre 27 euros). En somme, une part équivaut à un euro.
"Une belle initiative" qui semble ravir les clients. Ce mercredi matin, une trentaine de bûches garnissaient les rayons du commerce... et ont fini par s'envoler comme des petits pains. "Ça permet à des gens comme moi, qui ont moins de moyens, d'acheter une bûche", sourit cet acheteur. "Un euro par personne, ça vaut le coup !"
"Aussi bien pour les gens qui n'ont pas les moyens que ceux qui travaillaient"
Au début du mois de décembre, le gérant des boulangeries, Pascal Millière, avait déjà lancé une opération similaire - pour le pain, cette fois-ci. Le prix de la baguette avait alors été abaissé à 80 centimes. "On voulait donner un coup de pouce au client car le pouvoir d’achat est en baisse et on le ressent bien", déclarait-il à France 3 Bourgogne.
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C'est cette même motivation qui l'a poussé à retenter l'expérience. "Les temps sont durs. Les gens font attention, ils ne sont pas là à jeter l'argent par les fenêtres", juge-t-il. "Cette opération, c'est aussi bien pour les gens qui n'ont pas les moyens que ceux qui travaillaient le jour de Noël et qui n'ont pas pu manger une bûche."
On s'est dit : autant faire profiter les clients, surtout ceux pour qui les fins de mois sont dures.
Pascal Millière,gérant des deux boulangeries "La Grange à Pain"
Mais que les gourmands se dépêchent : l'opération durera tant qu'il restera des bûches. Autrement, il faudra attendre la galette des rois... et qui sait, peut-être une nouvelle opération pouvoir d'achat ?
► Avec Alexandre Debray.