C'était il y a 33 ans, le 16 octobre 1984, le corps de Grégory Villemin, 4 ans, était retrouvé mort, pieds et poings liés dans la Vologne, dans les Vosges. Ce fut le début d'un feuilleton morbide et médiatique qui n'est toujours pas résolu et qui passionne la France. 

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité
Une affaire instruite à Dijon dès 1987
Cette affaire criminelle hors normes, qui passionne encore la France, a connu de multiples rebondissements. 
Malgré les réouvertures multiples du dossier, malgré les progrès de la police scientifique, le mystère demeure entier. 

Des rebondissements cet été
Dès le 14 juin, Jacqueline et Marcel Jacob, la grand-tante et son grand-oncle du petit Grégrory sont interpellés à leur domicile dans les Vosges, placés en garde à vue et transférés à Dijon pour y être entendus. Une expertise graphologique a relancé l'enquête.
Mis en examen entre le 16 et le 20 juin, ils seront ensuite placés sous contrôle judiciaire strict.

Le 28 juin, c'est au tour de Murielle Bolle d'être interpellée et auditionnée à Dijon. Elle avait avoué en novembre 1984 (alors âgée de 15 ans) avoir accompagné son beau-frère Bernard Laroche, lors de l'enlèvement de Grégory, avant de se rétracter 4 jours plus tard.
Mise en examen, elle est incarcérée pendant plus d'un mois à Dijon, avant d'être placée sous contrôle judiciaire le 4 août.
Elle réside maintenant à Saint-Honoré-les-Bains, dans la Nièvre.

Autre rebondissement, un cousin de Murielle Bolle a affirmé aux enquêteurs qu'à l'époque, Murielle Bolle alors adolescente, avait subi des violences après son témoignage accablant pour Bernard Laroche. Une confrontation a été organisée le 28 juillet dernier.

Redémarrage de l'enquête en 2000
Cette année 2000 marque un tournant dans l'affaire Grégory :

Le dossier était rouvert par la procureure générale, l'enquête reprenait. La justice alors décidait de se tourner vers la science, les premières analyses ADN sont effectuées sur un timbre d'une lettre envoyée par le "corbeau".
Pendant plus de 10 ans, les analyses vont se multiplier sur les vêtements que portait l'enfant, les cordelettes qui l'entravaient, un cheveu... elles ne donneront rien de probant. Pas plus que les investigations menées sur les enregistrements de la voix du "corbeau"

Nouvelle expertise graphologique
En 2017, c'est une nouvelle expertise graphologique qui semble incriminer davantage Jacqueline Jacob.
Ses avocats ont demandé la main-levée de son contrôle judiciaire.
Les avocats de son mari, Marcel, souhaitent que le contrôle judiciaire soit allégé.



Le rappel de l'affaire, par Anne Berger (montage : Lucille Feuillebois)
Intervenants :

  • Jean-Jacques Bosc, procureur général près la cour d'appel de Dijon
  • Me Henri-René Garaud, avocat de Christine Villemin (1993)
  • Me Thierry Moser, avocat de Christine et Jean-Marie Villemin (2012)

 

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
choisir un sujet
en region
choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information