Déco spectaculaire, prix élevés... On a mangé au Mama Shelter, 6 mois après son arrivée à Dijon

Ce vendredi 19 janvier, nous sommes allés manger au Mama Shelter de Dijon (Côte-d'Or) avec deux amis. La franchise réputée internationalement est arrivée dans la Cité des Ducs en juillet 2023. Décoration spectaculaire, personnel chaleureux mais prix des plats élevés, voici comment nous avons vécu cette expérience.

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C’est l’un des poids lourds de l’hôtellerie-restauration dans le monde. Une franchise, l'une des plus connues avec Mercure, Hilton ou Sofitel, qui compte 10 établissements en France et 18 dans le monde. Mama Shelter, qui s’est implanté à Dijon le 27 juillet dernier, après plus de 18 mois de travaux, avec une adresse aux quatre étoiles.

5 000 m2 de bâtisse, 120 chambres, des salles de cinéma, de karaoké et 78 employés. Un véritable mastodonte dont l’ambition est claire : devenir l’un des poids lourds du tourisme dijonnais. Six mois plus tard, j’ai voulu tester son restaurant. Alors ce vendredi 19 janvier, j’y ai amené deux amis pour le déjeuner.

Une décoration exceptionnelle…

Nous arrivons donc vers 12h30 après avoir réservé en ligne le matin même. On m’avait dit qu’il était plus prudent d’anticiper au vu de la popularité de l’établissement. Sur place, quelques tables sont déjà prises, mais la salle, d’une capacité de 202 places, n’est pas comble. "C’est un peu plus calme ce midi, mais en général, on court pas mal", m’explique une serveuse. 

Depuis l'arrivée de Mama Shelter à Dijon, plus de 15 000 personnes se sont rendus à l'hôtel, et 50 000 au restaurant. "Nous sommes très contents de l'affluence. Les clients ont répondu présents. Notre carte a su les séduire", confie par mail Pauline Alle, directrice de l'établissement.

Quant à moi, mes premières impressions sont bonnes. Le cadre est magnifique. C’est l’une des marques de Mama Shelter : une décoration spectaculaire et colorée. L’adresse dijonnaise ne déroge pas à la règle. Des jeux de lumière qui donnent une teinte orangée, des banquettes aux coussins exubérants, des fauteuils confortables aux motifs floraux, des mosaïques au mur qui reprennent les emblèmes dijonnais, l’ambiance est clairement chaleureuse.

Mes amis et moi sommes en tout cas séduits et amusés de voir Tom et Jerry ou encore Popeye défiler sur les trois écrans installés dans la salle. "C’est vraiment stylé", me glisse l’un d’entre eux. Le personnel est de son côté très accueillant et attentionné. Aucune fausse note. Une petite observation : les serveurs sont très jeunes. Une majorité a la vingtaine, quelques trentenaires se détachent.

"C’est toujours comme ça. On sent que certains apprennent encore leur métier. Mais le personnel est sympathique", me confiera plus tard pendant le déjeuner un client qui fréquente l’établissement de temps en temps, sur ses pauses déjeuner.

…mais des prix élevés

Les premières impressions faites, passons à l’étape suivante. Nous regardons les menus. Une carte facile à lire, avec des choix pour tous les goûts. Restaurant dijonnais oblige, il est possible de manger des œufs à la crème d’époisses, du jambon persillé ou du poulet fermier de Bourgogne.

Mes amis et moi remarquons tout de même rapidement les prix, plus importants que ce qui peut se pratiquer ailleurs. Un burger à 19 euros, des coquillettes au jambon et aux œufs à 18 euros ou une saucisse de 250 grammes à 22 euros.

"Les prix sont finement étudiés pour correspondre à la qualité de nos services. Pour la partie restaurant, la carte est basée à 100 % sur des produits frais. Nous travaillons avec les acteurs locaux, favorisons le circuit court et privilégions le bio. Tout cela a un coût, certes, mais cela se ressent dans les assiettes", me répondra Pauline Alle.

Après réflexion, mes amis s’orientent sur un burger et un mix de viande. Je choisis de mon côté une poitrine de cochon. Nous prenons tous un kir pour l’apéritif, 7 euros, qui s’avérera excellent.

Commande passée à 12h40, nous sommes servis dix minutes plus tard. Personnellement, la présentation et les portions de mon plat me conviennent. Le burger satisfait également mon ami. Mais mon autre convive est déçu de son mix de viande. "Je m’attendais à quelque chose de mieux et de plus copieux".

Et après les premières bouchées, la déception ne disparaît pas. "Ça n’a rien de spécial. Le poulet n’a pas vraiment de goût". Mon autre ami trouve son burger bon, mais est déçu de la moutarde qu’il ne sent pas.

Ma poitrine de cochon me convainc. Elle est tendre, et les frites qui l’accompagnent, visiblement faites maison, sont également très bonnes. Beaucoup d’autres clients semblent avoir opté pour le burger.  C’est le cas d’un habitué avec qui je discute. "En fait, je prends souvent des plats classiques, type brasserie, car je sais que ça va être bon. Je m’oriente assez peu sur les autres plats".

Convaincus par les desserts

Nos plats terminés, nous enchaînons sur les desserts. Mes deux camarades prennent du pain d’épices façon pain perdu. Je choisis un classique : la mousse au chocolat. 10 minutes d’attente, voici nos petits plaisirs sucrés sur la table.

Des desserts excellents. "Ça faisait longtemps que je n’avais pas mangé un dessert aussi bon dans un restaurant", s’enthousiasme même un de mes amis. "C’est vraiment très bon et proportionnel au prix", analyse l’autre.

Le service est efficace, les plats sont arrivés rapidement, nous voilà donc prêts à payer et à repartir 1h10 après notre arrivée. Pour ceux qui veulent manger sur leur pause méridienne pendant une journée de travail, c’est l’idéal.

En caisse, nous en avons pour 120 euros à trois. "C’est quand même un peu cher pour ce qu’on a mangé", réagit un de mes amis. "On paye aussi pour le décor", appuiera le client rencontré durant le repas.

Le lieu semble surtout propice à venir boire un verre entre amis. Une serveuse nous confirme d’ailleurs que l’ambiance du soir n’est pas la même qu’à midi. "On a des DJ. Le soir, c’est vraiment comble. On enchaîne pas mal. On a aussi des brunches le dimanche. Mais il faut vraiment réserver sinon vous allez faire la queue dehors".

La franchise Mama Shelter a été lancée en 2008 à Paris. C’est la première fois qu’elle s’installe dans une ville moyenne comme Dijon. Dans les prochaines semaines, l'établissement compter organiser plusieurs soirées et ouvrir une terrasse extérieure. Lors de l'Euro de football cet été, l'hôtel-restaurant diffusera également les rencontres dans sa salle de cinéma.

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