Le procès des faucheurs volontaires, qui avaient détruit des parcelles d'expérimentation de la Coopérative Dijon-Céréales, s'est ouvert ce matin à Dijon. L'audience doit durer deux jours. Le délibéré ne sera pas rendu avant 2019.
Ils sont venus avec des tambours et des banderoles, et ils fait ont beaucoup de bruit avant d'entrer dans le tribunal. Accompagnés d'une centaine de personnes, venues les soutenir, ils ont déambulé dans la ville afin de délivrer leur message.
Les faucheurs volontaires, se définissent comme des lanceurs d'alerte et veulent alerter les citoyens sur les OGM. L'un de militants dit "On n'est pas des malfaiteurs, on a fait ça par conviction".
Un autre explique "On voit bien qu'il y a de plus en plus de problèmes de santé partout qui sont créés par les pratiques agricoles intensives et polluantes et on se bat contre les OGM parce qu'on sait que des études ont été faites avec des animaux à qui on a fait manger des aliments transgéniques et qui ont développé des tumeurs."
Initialement prévu en avril, les procès de 38 faucheurs volontaires s'est ouvert jeudi 15 novembre devant le tribunal correctionnel de Dijon. Il doit durer deux jours.
De son côté le Directeur Général de Dijon Céréales, Christophe Richardot, explique que le travail fait par la coopérative entre dans le cadre défini par la réglementation en vigueur. Il attend que "ceux qui font avancer les idées en bafouant les lois soient sanctionnés par le tribunal".
Le 28 novembre 2016, un groupe de 67 faucheurs s'en était pris à des parcelles d'essai de colza, rendu résistant aux herbicides, à Marsannay-la-Côte et à Darois avant d'occuper les locaux de Dijon Céréales.
Reportage : Christophe Tarisse et Gabriel Talon