L’école « Cuisine mode d’emploi(s) » ouverte en 2018 à Dijon par le Chef Thierry Marx s’agrandit. En plus de la boulangerie, une nouvelle formation pâtisserie accueillera huit élèves le 21 mars prochain.
En plus de pains croustillants, les habitants de la Fontaine d'Ouche à Dijon pourront bientôt déguster toutes sortes de pâtisserie. L’école « Cuisine Mode d'Emploi(s)» inaugurée en 2018 s’agrandit : en plus de proposer une formation en boulangerie, l’école lance pour la toute première fois en France, une formation de commis de pâtisserie.
Les créations des élèves seront disponibles à la vente tous les mercredis au marché de la Fontaine d’Ouche et les mardis et jeudis de 12h à 15h au sein du nouveau salon de thé.
Offrir une seconde chance
La première promotion fera sa rentrée le 21 mars prochain. Huit candidats ont été sélectionnés parmi une trentaine de dossiers pour suivre cette formation entièrement gratuite. Des candidats sélectionnés uniquement sur leur motivation et la cohérence de leur projet professionnel.
Tous les profils sont les bienvenus : demandeurs d’emploi, bénéficiaires du RSA, en reconversion professionnelle, anciens détenus, ou réfugiés. Car pour Thierry Marx, Cuisine Mode d'Emploi(s), doit avant tout donner une seconde chance à ceux qui sont passionnés de cuisine.
Le célèbre cuisinier, deux étoiles au guide Michelin, est aussi un ardent défenseur de la formation professionnelle. Il a ouvert en 2012 la première école « Cuisine Mode d’Emploi(s) » dans le 20ème arrondissement de Paris, le quartier de son enfance. Aujourd'hui, il en existe neuf dans toute la France.
Entre 80 et 90 % de retour à l’emploi
Un succès dû à l’originalité de sa formation, ancrée dans le réel. La formation est courte, mais essentiellement basée sur la pratique, avec huit semaines d’entraînement à l'école et trois semaines de pratique en entreprise.
La formation fournit les bases nécessaires pour être opérationnel rapidement et intégrer le marché de l’emploi. "Avec la formation boulangerie, on a entre 80 et 90 % de retour à l'emploi" affirme Céline Quinquenel, la responsable de l'école à Dijon.
Avec près de 50 000 emplois vacants dans la restauration, les élèves de l’école trouvent facilement du travail à l’issue de la formation. Mais elle peut aussi servir de tremplin pour s’inscrire en suite en CAP et continue à se former.