Maryne Poullot, une capitaine du SDIS 21 s'est envolée pour la Nouvelle-Calédonie. Cette Dijonnaise a été envoyée en renfort pour apporter son aide dans le cadre des émeutes qui durent depuis deux semaines. À 23 ans, il s'agit de sa première mission du genre.
Depuis 13 jours, les émeutes ravagent la Nouvelle-Calédonie. De nombreux renforts de sécurité et de secours ont déjà été envoyés, et d’autres vont les rejoindre. C’est le cas de Maryne Poullot des sapeurs-pompiers de Côte-d’Or.
14 jours en mission à l'autre bout du monde
Dans un premier sac, Maryne range soigneusement sa tenue de feu, son casque et ses rangers. Dans un autre, elle y empile des rations de survie et des affaires personnelles. Si la préparation est méthodique, c’est bien l’attente du départ qui occupe l’esprit de la capitaine.
"Je suis impatiente, c’est pour moi, la première fois que je pars en mission", confirme Maryne Poullot au micro de Marleen Beisheim. "Mais j’ai aussi une petite appréhension parce que c’est la première fois et j’aurai le briefing sur ce qui m’attends une fois arrivée à Istres, là où je vais décoller."
La Dijonnaise sera chargée d’assurer des missions logistiques pendant 14 jours sur place.
La seule de Côte-d'Or à partir
Hubert Poullot, président du service départemental d'incendie et de secours 21, en dit plus sur cette mission de renfort : "C’est une politique qui a été prise il y a quelques années concernant le Sdis de la Côte-d’Or, où on vient régulièrement en assistance sur différents territoires qu’ils soient métropolitains ou en dehors. On a l’habitude depuis trois ou quatre ans d’envoyer nos équipes quand elles sont volontaires sur les territoires comme le sud de la France."
En tant que volontaire, Maryne Poullot veut prendre de l'expérience avec cette première mission à 32 ans. “Je pars en tant qu’officier logistique, pour les missions plus précises, je les saurai uniquement en arrivant là-bas", précise-t-elle. "Les missions logistiques ça va être tout ce qui est sur la gestion du matériel ou du courant."
Pas de quoi faire peur à la Dijonnaise, même si la situation en Nouvelle-Calédonie reste préoccupante. "C’est sûr que la situation sur place est inquiétante", confirme-t-elle. "Après, comme je serai en logistique, je serai en retrait de ce qu’il se passe."
Après 24 heures de vol depuis Istres jusqu'à l'archipel, Maryne Poullot entamera sa première mission avant de retrouver la Côte-d'Or 14 jours plus tard.