Un rassembelement d'associations en faveur d'"une réhabilitation collective" des soldats de 14-18 fusillés pour l'exemple s'est tenu, ce dimanche matin, place de la République à Dijon. On estime qu’environ 600 soldats ont été fusillés pour l’exemple lors de la Grande Guerre.
Ce matin à Dijon, en Côte-d'Or, des pacifistes qui militent depuis des décennies, ont demandé la réhabilitation collective des fusillés pour l'exemple de la Première Guerre mondiale.
"Des familles portent encore l'opprobre de ce crime"
"Ils ont porté l'uniforme, ils ont porté les armes jusqu'au bout et on considère que 100 ans plus tard, il y a des familles qui portent encore l'opprobre de ce crime, parce que pour nous, c'est un crime.", explique Bernard Porrini, ancien combattant, et président de l'association ARAC 21, l'association républicaine des anciens combattants.
L'interview de Bernard Porrini, ancien combattant, et président de l'association ARAC 21
"Nous demandons une réhabilitation collective"
"Nous demandons une réhabilitation colective de ces 639 fusillés pour l'exemple afin qu'on répare au moins moralement ce drame qui s'est produit durant cette guerre terrible.", conclut Bernard Porrini, ancien combattant, et président de l'association ARAC 21.Réhabilitation des fusillés de 14-18 : un hommage est rendu à un Dijonnais
Pendant la guerre 1914-1918, on estime qu'environ 600 soldats ont été fusillés pour l'exemple. Les motifs invoqués par l'armée sont divers : refus d'obéissance, mutilations volontaires, désertion, abandon de poste devant l'ennemi, délit de lâcheté ou mutinerie. Depuis des décennies, des pacifistes militent pour la réhabilitation de ces fusillés pour l'exemple de la Première Guerre mondiale.
Environ 600 fusillés pour l'exemple
Pendant la guerre 1914-1918, on estime qu’environ 600 soldats ont été fusillés pour l’exemple. Les motifs invoqués par l’armée sont divers : refus d’obéissance, mutilations volontaires, désertion, abandon de poste devant l’ennemi, délit de lâcheté ou mutinerie.
Pour rappel, une proposition de loi relative à la réhabilitation collective des fusillés pour l'exemple de la guerre de 1914-1918 a déjà été déposée au Sénat décembre 2012. Une réhabilitation collective qui avait été refusée par le Sénat.