Le procès en appel de la fusillade de Chevigny-Saint-Sauveur (Côte-d'Or) s'est conclu vendredi 22 décembre. La cour d'assises de Saône-et-Loire a finalement condamné les deux complices à quatre et cinq ans de prison.
Le verdict est tombé vendredi 22 décembre dans la soirée. Les deux complices de l'auteur des tirs mortels à Chevigny-Saint-Sauveur (Côte-d'Or) en 2018, ont été condamnés à quatre et cinq ans de prison, dont deux de sursis pour chacun. Pour rappel, sept ans de prison avaient été requis.
Un "soulagement" pour Nourelhouda Bouzar Lakouas, veuve de la victime. "Je suis satisfaite qu'ils n'aient pas été acquittés", explique-t-elle à France 3 Bourgogne à la sortie de la salle d'audience. "Enfin on a une réponse, enfin tout est terminé. Même si les peines ne sont pas énormes, au moins, la justice a tranché."
"On est satisfait de la décision qui a été rendue", abonde maître Loïc Duchanoy, avocat de la famille. "On savait qu'ils étaient plusieurs et on attendait donc que plusieurs soient condamnés, même si la peine ne ramènera pas la victime."
Une affaire datant de mai 2018
Les faits se déroulent le 21 mai 2018, vers 23 heures. À l'époque, Ali Bouzar Lakouas, 25 ans, se trouve dans une voiture sur un parking résidentiel à Chevigny-Saint-Sauveur, avec un passager. Ils sont alors tous deux visés par des tirs de fusil de chasse.
Le passager est blessé à l'oreille. Mais le chauffeur, lui, est touché au cou. Il décède des suites de sa blessure un mois plus tard. Deux jours plus tard, l'auteur présumé des coups de feu est mis en examen et placé en détention provisoire. L'enquête révèle qu'il connaissait les victimes et devait de l'argent au passager.
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En parallèle, deux jeunes hommes âgés respectivement de 16 et 17 ans sont placés en garde à vue pour complicité de meurtre - ceux que la cour d'assises a condamnés en appel ce vendredi 22 décembre. L'un des deux avait déjà été condamné à cinq ans de prison en première instance, tandis que l'autre avait été acquitté.