Alors que la part du variant Delta dans les contaminations augmente en France, le ministre de la Santé Olivier Véran a annoncé qu'il sera possible à partir de ce lundi 5 juillet de recevoir ses doses de vaccin contre le Covid-19 à deux endroits différents.
Ce samedi 3 juillet marque le week-end des premiers départs en vacances. Des vacances durant lesquelles il est possible de se faire vacciner. À partir du lundi 5 juillet, les Français ne seront en effet plus obligés de recevoir leurs deux doses de vaccin contre le Covid-19 dans un seul et même centre. L’annonce a été faite par le ministre de la Santé, Olivier Véran.
Pour quelle raison peut-on désormais se faire vacciner dans deux centres différents ?
La décision a pour but de simplifier et d’accélérer la campagne vaccinale visant à lutter contre le coronavirus. Chacun peut donc se faire vacciner sur son lieu de congé. Pour rappel, la menace du variant Delta fait planer le doute d’une reprise de l’épidémie pendant l’été. À l’heure actuelle, il représente un tiers des cas positifs dans le pays.
"Cet été, le vaccin vient à vous", a lancé ce vendredi 2 juillet le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, après l’annonce officielle de la décision. L’exécutif a par ailleurs expliqué disposer d’1,5 millions de doses disponibles pour une première injection du vaccin et prévoit d’augmenter le nombre de vaccins dans les centres mobilisés.
Comment choisir deux centres différents ?
Le processus pour choisir ses créneaux de vaccination reste le même. Il faut s’inscrire sur internet, notamment sur la plateforme en ligne Doctolib et définir les lieux et les heures de ses deux rendez-vous.
Pour information, le délai minimum entre deux injections du vaccin contre le Covid-19 est de 21 jours. Initialement, il était de 35 jours. Le ministère de la Santé l’a rabaissé le 15 juin dernier pour lutter contre un ralentissement de la campagne de vaccination en raison des départs en vacances. En revanche, il ne faut pas que l’écart entre les deux doses dépasse 49 jours.
Vous hésitez à vous faire vacciner en juin parce que vous serez en vacances en juillet ? N'hésitez plus. Nous modifions les systèmes de rendez-vous pour vous permettre de programmer votre rappel entre 21 et 49 jours après la 1ere injection.
— Olivier Véran (@olivierveran) June 15, 2021
Par ailleurs, Olivier Véran a expliqué qu’il est possible à partir de ce lundi 5 juillet de réserver un créneau de vaccination sur ses heures de travail. "Vous avez le droit à une autorisation d’absence que vous n’aurez pas à rattraper, qui ne sera pas retenue sur votre salaire pour avoir une injection", a détaillé le ministre de la Santé.
Où se faire vacciner en région Bourgogne-Franche-Comté ?
Si vous décidez de passer vos vacances en Bourgogne-Franche-Comté, voici ci-dessous une carte avec les différents centres ouverts dans la région.
Selon le ministère de la Santé, voici le nombre de centres de vaccination par départemement en Bourgogne-Franche-Comté :
- 15 dans le Doubs
- 18 en Côte-d'Or
- 14 dans le Jura
- 13 dans la Nièvre
- 3 en Haute-Saône
- 20 en Saône-et-Loire
- 17 dans l'Yonne
- 4 dans le Territoire de Belfort
La région dispose au total de 104 centres.
Quelle est la situation sanitaire en Bourgogne-Franche-Comté ?
Selon les chiffres de l’Agence régionale de la Santé, 350 personnes sont hospitalisées en raison du Covid-19 dans la région. Une trentaine de ces patients sont dans une situation critique.
#COVID19 en #BourgogneFrancheComté - Le variant delta se propage : vacciner vite et plus !
— ARS BFC (@arsbfc) July 2, 2021
Voir le communiqué ➡ https://t.co/2wraD7AbLr pic.twitter.com/P3NmcKXhV5
Dans son point hebdomadaire, l’ARS indique que le variant Delta a doublé en une semaine en Bourgogne-Franche-Comté. Celui-ci représente 34% des tests positifs au Covid-19. Les chiffres montent à 68% dans le Jura. À l’échelle nationale, le variant indien représente 30% des contaminations.
Quant au rythme de la vaccination, 52% des habitants de Bourgogne-Franche-Comté ont reçu au moins une dose du vaccin contre le coronavirus. Légèrement au-dessus de la moyenne nationale qui s’établit à 50,6% de la population primo-vaccinée.