Le salon mondial de l'horlogerie qui se tient en ce moment à Bâle connaît sa plus mauvaise année en terme de nombre de participants et s'interroge sur son avenir.
Pour sa 102ème édition, le salon mondial de l'horlogerie a réuni quelques 500 exposants, soit presque trois fois moins q'il y a encore trois ans et la défection du groupe Swatch a laissé de grands espaces vides à l'intérieur notamment du hall1, le plus prestigieux. Forcément, ceux qui ont fait le déplacement se demandent si "le jeu en vaut la chandelle", en clair si l'investissement a encore un sens. Réponse avec les derniers francs-comtois irréductibles.
Et si le malheur des uns....
Comme le dit le journaliste spécialisé Vincent Daveau," la nature a horreur du vide" et l'absence de certains grands noms pourraient permettre à des plus petits de se faire une place au soleil. Ainsi, la nouvelle direction du salon a délibérément créer des espaces pour des start-up horlogères en plus de l'espace réservé aux indépendants " Les Ateliers". POur de toutes jeunes marques ou même pour des porjets en devenir, Baselworld reste l'occasion de croiser de futurs clients ou investisseurs.
Lip, le dernier des ambassadeurs
Il fut un temps, pas si lointain où la Franche-Comté figurait en bonne place dans les allées de Baselworld avec des noms comme Herbelin, Péquignet ou même Ambre....Cette année, en dehors des indépendants nereste qu'une seule entreprise: SMB ( Société des Montres Bisontines)
Plutôt bien exposée ( en raison des défections notamment), le stand de la société permet à sa marque emblématique, LIP d'être visible de loin.
En reconnaissant que Baselworld n'est plus qu'une pale copie de ce qu'il fut, le PDG, Philippe Bérard avour que rien n'est encore aussi efficace qu'un salon pour présenter ses nouveautés et échanger avec ses clients. En revanche, il reconnaît qu'il faudra faire un bilan en fin de salon (après le 26 mars)pour savoir si de nouveaux visiteurs se sont arrêtés sur le stand et donc décider d'un nouvelle participation l'année prochaine.