L’automne fait son retour et les champignons recommencent à tapisser nos forêts, mais ils ne sont pas tous comestibles. Pour vous aider à vous y retrouver voici l’instant champignons, qui met à l’honneur cette semaine le boletus edulis.
Partir à la cueillette aux champignons est une tradition automnale. On ne vous communiquera pas la liste des bons petits coins de Franche-Comté, ce serait bien trop facile ! Mais avant de remplir votre panier des premiers fongus rencontrés, assurez-vous de connaître la variété de ces derniers.
Zoom sur le boletus edulis
Le boletus edulis est connu du commun des mortels sont le nom de cèpe de Bordeaux. Ce champignon est excellent et apprécié aux quatre coins du globe sous diverses formes.
On peut également le dénicher en altitude, comme au Mont d'Or, au delà de 1000-1200 mètres.
Comment reconnaître le boletus edulis au milieu de ses congénères? La surface de son chapeau oscille entre le brun clair et le brun foncé et sa chair blanche ne change pas de couleur, même quand il est tranché.
Lors de la cueillette les risques de confusion avec un bolet non comestible sont minimes, mais l'on trouve tout de même des bolets faiblement toxiques dans sa famille. En cas de doute, n'hésitez pas à faire vérifier votre panier.#boletusedulis pic.twitter.com/CwgXfRGibd
— Henrik Dalgaard (@henrikdalgaard) 10 septembre 2018
De la cueillette à l'assiette
Le cèpe de Bordeaux se décline avec variété, et pourquoi pas en fondue ? Pour quatre personnes il vous suffit de 200 grammes de cèpes, 50 centilitres de vin blanc sec, 200 grammes de comté, 2 gousses d'ail, 3 centilitres de kirsch, et une baguette de la vieille. Suivez la recette : Informations utiles
En France un quart des forêts sont gérées par l’ONF. Les trois quarts restantes appartiennent à des particuliers, et en principe il faut solliciter l'autorisation du propriétaire pour partir à la cueillette.- Le ramassage non autorisé est puni d'une amende pouvant aller jusqu'à 150 euros.
- Si le ramassage est supérieur à 5 litres, l'amende peut aller jusqu'à 750 euros (Code forestier, art. R.331-2).