Chevigny-St-Sauveur : bonnet d'âne pour le maire

Lucien Brenot, maire de Chevigny-Saint-Sauveur, fait partie des élus lauréats du Prix Bonnets d'âne 2011.

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L’AELO (Association nationale des élus locaux d’opposition) remet 12 bonnets d’âne de la démocratie locale à des maires condamnés par le tribunal administratif. La cérémonie a lieu mercredi 22 juin 2011, au Palais du Luxembourg, à Paris.

Le maire de Chevigny-Saint-Sauveur avait été rappelé à l'ordre par le tribunal administratif de Dijon en 2010. L'opposition avait eu gain de cause pour le non-respect du droit d’expression dans la revue municipale.


L’AELO se revendique "totalement indépendante des partis politiques". Cette association regroupe "des hommes et des femmes, élus d’opposition de tous bords dont beaucoup sont sans étiquette, comme c’est le cas au sein de l’Association des Maires de France".
L'objectif est de "donner aux élus d’opposition les moyens de remplir efficacement leurs missions et de faire respecter leurs initiatives".

A contrario, deux maires et un président de conseil général vont recevoir cette année le "Bonnet de Marianne". Ce prix récompense des élus qui sont allés au-delà des droits effectifs de l’opposition. "Nous voulons prouver que les relations conflictuelles entre majorité et opposition n’ont pas à être la règle mais bien l’exception", expliquent les membres de l'AELO.

L’AELO épingle des maires, condamnés par la justice administrative, parce qu’ils ont notamment censuré sans raison valable des tribunes de leur opposition dans les journaux municipaux, limité arbitrairement le temps de parole en conseil municipal, refusé de transmettre des documents essentiels pour l’information de l’opposition, etc.

Dans son baromètre annuel paru en janvier 2011, le Centre d’études sur la vie politique française a mis en évidence une chute de 13 points de la confiance que les Français accordent à leur maire. En un an, celle-ci est passée de 65% à 52%.

"Sur le terrain, nous ressentons cette crispation des maires qui se figent sur leurs pouvoirs et n’acceptent plus la contradiction ou même les propositions de leur opposition", confirme l'AELO.


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