PHOTOS. Des armes et des chars : une simulation de combat urbain en plein cœur de la forêt du Morvan

Une centaine de militaires du 35e régiment d'infanterie de Belfort participent à un exercice de combat urbain depuis le lundi 29 avril. Avec des balles à blanc, de vrais fusils et même des blindés, deux équipes de soldats simulent des affrontements.

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Ce vendredi matin, dès 5 h 30, des tirs de fusil d'assaut sont venus troubler la tranquillité du Morvan. Depuis le lundi 29 avril, une centaine de militaires du 35e régiment d'infanterie de Belfort se livrent à des exercices de combat urbain.

Un "jeu" en conditions bien réelles

Pour ce cinquième jour d'opération, c'est un ancien site composé de bâtiments industriels proche d'Arleuf, dans la Nièvre, qui a été choisi. "Le terrain du Morvan est particulièrement intéressant", se réjouit le Colonel Philippe Le Duc, chef de corps du 35e régiment d'infanterie. "Vous voyez, des coupures humides, du bois... On peut donc s'approcher à pied beaucoup plus facilement qu'on ne le ferait en terrain ouvert."

Deux équipes s'opposent dans une phase d'attaque contre défense. À l'assaut, ce sont des militaires expérimentés qui reviennent d'une opération à La Réunion. Et retranchés, ce sont des jeunes classes qui sont chargées de tenir la position. 

La première étape de cet affrontement consiste au repérage des lieux et des forces en présence avec des drones. Le combat est ensuite mené à l'aide de deux blindés, "les mêmes qui sont actuellement déployés sur le flanc est de l'OTAN pour un grand exercice en Pologne ou en Roumanie", précise fièrement le Colonel au micro d'Alexandre Debray et Corentin Renoult, nos journalistes sur place.

Si les bruits de tirs qui ont retenti étaient bien réels, les fusils d'assaut sont pourtant chargés avec des balles à blanc. Pour déterminer qui est touché et hors combat, des "arbitres" avec des gilets orange doivent juger les échanges de tirs. Le lieutenant-colonel Pierre-Charles en fait partie, il en dit plus : "Le rôle des arbitres c'est d'assurer la sécurité de l'environnement, ensuite c'est d'intervenir pour sortir les éléments qui seraient "morts" en combat. On a un autre rôle, c'est d'assurer la coordination entre les éléments bleus et rouges." Des médecins en gilet jaune sont également présents pour s'occuper des "blessés".

Cinq jours d'opération dans des conditions météos difficiles, les militaires sont mis à rude épreuve. "C'est l'un des objectifs de cet exercice", confie le Capitaine Nicolas, membre de l'équipe de direction de l'exercice. "(L'objectif c'est) aussi de pouvoir endurcir les corps et les esprits à travers un massif assez rugueux et un climat difficile. Je pense que l'objectif est atteint au terme de cette semaine."

La fin des exercices est prévue pour le 4 mai.

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