Corps retrouvé en morceaux au Creusot : le téléphone d'un homme disparu a été géolocalisé dans la ville

Qui est l'homme dont le corps a été découvert, le 1er décembre 2024, dans un ruisseau au Creusot (Saône-et-Loire) ? Un mois après, son identité n'est toujours pas certifiée, mais il y a une forte présomption.

Un mois après, l'affaire n'est toujours pas élucidée. Qui est l'inconnu dont le corps a été retrouvé début décembre au Creusot ? Selon une source judiciaire, ce 6 janvier, il n'y a toujours pas de retour des analyses ADN. Mais un faisceau d'indices semble confirmer l'identité de la victime. 

La carte bancaire d'un homme porté disparu

Dès le 4 décembre, France 3 Bourgogne vous révélait que la carte bancaire d'un homme, porté disparu depuis septembre 2024 dans les Hauts-de-Seine, avait été découverte à proximité du cadavre. Ce disparu avait "entre 30 et 40 ans", âge qui pouvait correspondre avec celui du cadavre.

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Pour autant, le parquet et les enquêteurs voulaient rester prudents : la carte pouvait être volée, perdue... Rien ne confirmait que son propriétaire était bien la victime retrouvée dans le ruisseau. Mais depuis, d'autres éléments viennent appuyer cette hypothèse.

"99,9 % de chances que ce soit lui"

Le 10 décembre, le JSL indiquait que le disparu des Hauts-de-Seine avait laissé une lettre à ses proches. Une information confirmée de source judiciaire ce 6 janvier. Cet homme, connu pour des troubles "dépressifs", était bien présent au Creusot en septembre, ajoute la source : "Il a été vu dans différentes boutiques au Creusot, et son téléphone a été géolocalisé dans la ville au moment de sa disparition."

"Il y a 99,9 % de chances que ce soit lui", note la source. "Mais seul l'ADN pourra le confirmer." L'affaire n'est donc toujours pas élucidée.

Le rappel des faits

Le 1er décembre 2024, des promeneurs découvraient une partie de corps en état de décomposition avancée, immergée dans un ruisseau le long d'une avenue du Creusot. Le lendemain, la police découvrait l'autre partie du corps.

Rapidement, l'hypothèse d'une victime volontairement découpée en morceaux est écartée : le cadavre s'est en fait naturellement délité, après un séjour prolongé dans le cours d'eau. L'autopsie, menée en urgence le 3 décembre, met au jour certains éléments : il s'agit d'un homme, et il ne présente aucune fracture. Cela écarte la piste d'un piéton qui aurait été renversé par une voiture le long de cette route fréquentée. 

L'enquête, ouverte par la police du Creusot, est désormais entre les mains de la police judiciaire de Dijon.