Belfort : la Région Bourgogne-Franche-Comté veut profiter du rachat de Bombardier par Alstom

La Région Bourgogne-Franche-Comté espère tirer bénéfice de l'accord entre Alstom et Bombardier. La présidente de la Région a fait savoir, ce mercredi 5 août, qu'elle avait obtenu "de solides garanties" sur le maintien des activités et des emplois au niveau local.

Moins d'une semaine après l'accord de l'Union européenne sur le mariage entre Alstom et le groupe canadien Bombardier, les choses semblent s'accélérer pour les activités régionales du géant français. Et dans le bon sens. La Région Bourgogne-Franche-Comté a fait savoir, ce mercredi 5 août, qu'elle a obtenu "de solides garanties pour maintenir l’activité et l’emploi des 1400 collaborateurs présents au Creusot, à Ornans et à Belfort."

L'opération doit donner naissance au numéro deux mondial du rail. "C’est une excellente nouvelle pour notre industrie ferroviaire. Ce nouveau groupe atteint la taille critique pour rivaliser avec les plus grands sur tous les marchés mondiaux. C’est toute la filière ferroviaire régionale qui en sort gagnante notamment pour les trois sites Alstom que compte notre territoire", commente Marie-Guite Dufay, présidente de la Région. Avec cette acquisition, Alstom entend concurrencer le groupe chinois CRRC, numéro un mondial du secteur.
  

Consolider la place de Belfort

Un rendez-vous d'importance est prévu dans les prochains jours entre Marie-Guite Dufay et Henri Poupart-Lafarge, actuel PDG d'Alstom. A l'issue de cette réunion, la Région espère que le site d'Alstom puisse bien décrocher la totalité du contrat des 200 motrices du futur TGV-M.
 

Belfort doit rester à la pointe de l’innovation et avoir une place de choix dans la stratégie industrielle du groupe.

Marie-Guite Dufay, présidente de la Région Bourgogne-Franche-Comté

"Belfort doit devenir le centre d’excellence pour la maintenance et la rénovation des locomotives électriques ou fonctionnant à l’hydrogène. Le site dispose de sérieux atouts dans ce domaine avec la plateforme modulaire Prima H4 qui permet d’installer plusieurs motorisations", continue le communiqué de presse.
  

La fin du processus en 2021

Le nouvel ensemble emploie (avant les cessions concédées pour satisfaire Bruxelles) environ 76 000 salariés pour un chiffre d'affaires de 15,5 milliards d'euros.

"Les cessions seront réalisées en conformité avec tous les processus sociaux en vigueur", a promis Alstom dans un communiqué, rappelant que l'opération serait finalisée au "premier semestre 2021".
 
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