26 ultras de l'AS Saint-Étienne ont été interpellés et placés en garde à vue, ce lundi 19 septembre. Les individus sont suspectés d'avoir pris part à des violences contre des joueurs et supporters de l'AJ Auxerre en mai dernier.
MISE À JOUR - mardi 20 septembre : 11 personnes interpellées seront jugés en correctionnelle mi-novembre. Il s'agit de membres de "Magic fans" et des "Green Angels", a précisé Me Laurent Verilhac, qui représente cinq des prévenus.
L'opération "Ultras 42" a démarré ce lundi 19 septembre à six heures et a mobilisé plus d'une centaine de fonctionnaires de police. Une intervention qui a résulté en l'interpellation de 26 ultras, dont un mineur et une femme, de l'AS Saint-Étienne (Loire) à leur domicile et leur placement immédiat en garde à vue.
Des échauffourées après la montée d'Auxerre en Ligue 1
Ces individus sont suspectés d'avoir participé à des violences à l'encontre de supporters et de joueurs de l'AJ Auxerre le 29 mai dernier, dans le cadre d'un match de barrage qui a vu la montée du club auxerrois en Ligue 1.
Quelques secondes après le coup de sifflet final, des centaines d'ultras stéphanois avaient en effet envahi la pelouse du stade Geoffroy-Guichard en lançant des fumigènes et des mortiers d'artifice vers la tribune officielle. Leur secteur du stade était pourtant déjà fermé, suite à des incidents survenus lors de la réception de Monaco en avril.
Les violences avaient impliqué entre 150 et 200 hommes, bien souvent dissimulés par des capuches, foulards et écharpes, et duré près de deux heures. Une trentaine de blessés légers avait été dénombrée, dont 17 supporters auxerrois et deux joueurs de l'AJA.
D'importants dégâts - estimés à 500 000 euros par l'AS Saint-Étienne et 90 000 euros par la métropole - avaient également été constatés, entraînant deux plaintes de la collectivité et du club. Celui-ci a par ailleurs écopé de sanctions de la Ligue de football professionnelle, notamment l'obligation de tenir six matchs à huis clos dont deux avec sursis.