La direction générale de la police nationale a lancé mardi 22 décembre 2015 un "recrutement exceptionnel" de gardiens de la paix, suite aux attentats de Paris et Saint-Denis en novembre. A l'école de police de Sens dans l'Yonne, le nombre d’élèves va augmenter.
François Hollande avait promis de recruter 5 000 policiers et gendarmes supplémentaires.
Dans ce but, la DGPN va organiser en mars 2016 un "concours exceptionnel", qui s'ajoutera au concours de recrutement ayant lieu tous les ans au mois de septembre.
L’objectif est de recruter rapidement plus de 2 000 gardiens de la paix. Les épreuves seront un peu allégées, la DGPN parle "d'adaptation". Ceux qui seront admis pourront commencer leur scolarité d'une année à l'automne 2016, avant d'aller sur le terrain.
La DGPN ajoute qu'elle va recruter des formateurs et que les huit écoles de police devront également "s'adapter", notamment s'agissant de l'hébergement. Pour cela, des travaux seront nécessaires.
A l’école de police de Sens, les effectifs passeront de 250 à 350 élèves en septembre 2016.
Un véritable "engouement" des jeunes pour la police a été noté depuis les attentats de janvier et de novembre 2015 à Paris.
5 000 policiers et gendarmes supplémentaires seront recrutés en 2016. C’est ce que le président de la République avait annoncé après les attentats du 13 novembre à Paris. En tous cas, les candidats ne manquent pas. Rencontre avec deux jeunes recrues à l'école de police de Sens, dans l'Yonne.
Intervenants :
-Anaïs, élève de l'école de police de Sens
-Thomas, élève de l'école de police de Sens
-Jacques Richard, directeur de l'école de police de Sens
Reportage : Sylvain Lequesne et Jean-Christophe Duclos / Montage : Marc Delassaussé / Intervenants :
- Anaïs, élève de l'école de police de Sens
- Thomas, élève de l'école de police de Sens
- Jacques Richard, directeur de l'école de police de Sens