Vendée Globe 2024. "Si t’as pas de plaisir, c’est con", qu'est-ce qui fait encore rêver Jean Le Cam?

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Jean le Cam à l'arrivée du Vendée Globe 2020
Le 10 novembre, Jean Le Cam, 65 ans, prendra le départ du Vendée Globe pour la 6eme fois. Il sera à bord de Tout commence en Finistère. Il emmène avec lui de l’envie, de l’expérience. Et quoi d’autres ? ©France3 Iroise

Le 10 novembre, Jean Le Cam, 65 ans, prendra le départ du Vendée Globe 2024 pour la 6eme fois. Il sera à bord de Tout commence en Finistère. Il emmène avec lui de l’envie, de l’expérience. Et quoi d’autres ?

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"Un, deux, trois, … " Dans son hangar, Jean Le Cam fait les comptes.  
12 à 14  sacs de nourriture. Un par semaine de navigation…  A moins d’un mois du départ du Vendee Globe, son Imooca est prêt à 98%. L’avitaillement est bouclé depuis le week-end du 12-13 octobre.

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Pour Jean Le Cam, les sacs de nourriture doivent répondre à deux exigences : efficacité et plaisir..   
"Si t’as pas de plaisir, c’est con", lance Jean, pour être bien clair. 

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Efficacité et plaisir

A l’horizon, du plaisir mais aussi des galères probables .. Jean Le Cam, cinq "Vendée Globe" au compteur, est un marin expérimenté et un technicien hors pair… c’est ce qui lui a évité un naufrage en 2020.   
"Je me suis aperçu qu’à l’avant du bateau, la mousse avait cassé, se souvient-il. Donc il fallait réparer l’avant du bateau (…). Si tu ne fais pas ça, tu coules !

Le Cam s’est entouré d’une petite équipe de cinq préparateurs parmi lesquels, Bernard Stamm, compagnon de navigation.

"En fait Jean a une manière de naviguer, qui est conservatrice certes mais ce n’est pas le mot le plus juste parce qu’il sait aller vite. En fait il sait surtout ne pas faire mal au bateau" explique le skipper Suisse.

Faire rêver les gens, leur donner quelque chose de différent dans leur quotidien c’est hyper motivant

Jean Le Cam

Compétiteur dans l’âme, Jean Le Cam s’apprête à se lancer une 6e fois dans cette course autour du monde sans escale. Un bateau à dérive, sans foil, à plus petit budget.
Une façon pour le navigateur finistérien qu’une autre voie est possible… et surtout qu’il ne faut pas arrêter de rêver.

"Un Vendée Globe je ne le fais pas pour moi, mais pour tous les gens qui me suivent. Faire rêver les gens, leur donner quelque chose de différent dans leur quotidien c’est hyper motivant" confie Jean Le Cam. "Au-delà de la technique, de la compétition, ce sont des choses qui sont des vraies valeurs".  

 
A bord de Tout commence en Finistère, Jean Le Cam embarquera par la pensée les 2 500 enfants mineurs placés du département, partenaires du projet. .

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