JO de Paris 2024 : cinq sportifs à suivre pendant la compétition

Plus sur le thème :

Avant chaque grande compétition sportive, il faut faire des pronostics. Nous misons sur cinq sportifs de la région, licenciés ou originaires du Centre-Val de Loire. Ils représentent ou pas la France. Ils sont bien placés pour gagner une médaille.

Escrime / Manon Apithy-Brunet / Loiret

À 28 ans, il lui manque l’or olympique. Manon Apithy-Brunet a gagné l’argent par équipe, à Tokyo, en 2021. Avec Sara Balzer, Charlotte Lembach et Cécilia Berder (l’autre orléanaise du groupe), ses copines de l'Équipe de France, elle s’incline en finale face à la Russie, 45 à 41. Médaillée de bronze en individuel lors de ces Jeux au Japon, elle vise le titre olympique à Paris.

"C’est une chance énorme de se dire qu’on peut avoir un public à la maison. J’ai hâte de découvrir ce que ça fait d’avoir des Jeux à la maison, d’avoir un public derrière soi. J’ai hâte d’avoir le frisson", raconte la licenciée du Cercle d’Escrime Orléanais.

>>> Championne d’Europe par équipe cette année, Manon Apithy-Brunet donne rendez-vous le 29 juillet au Grand Palais pour l’épreuve individuelle, et le 3 août pour l’épreuve collective.

Gymnastique / Kaylia Nemour / Indre-et-Loire

Elle est née à côté de Chinon (Indre-et-Loire). Mais après un très long conflit avec la Fédération française de gymnastique, elle a choisi de porter les couleurs de l’Algérie. Depuis, lors de chaque compétition, avec son justaucorps vert, elle enchaine les figures sur son agrès de prédilection, les barres asymétriques. "Je vole entre les barres. C’est une sensation que j’adore", nous expliquait-elle en février dernier.

À 17 ans, c’est la figure de proue du club d’Avoine-Beaumont. Aux championnats du monde à Anvers l’an dernier, elle obtient la médaille d’argent. Lors de ces Jeux, si elle exécute ses mouvements à son niveau, l’or lui tend les bras. Tous les amateurs attendront avec impatience son mouvement baptisé de son nom, le Nemour.

>>> Rendez-vous à l’Accor Arena de Bercy, le 1er août pour le concours général et le 4 août pour les barres asymétriques.

Handball / Valentin Porte / Eure-et-Loir

L’adieu à l’Equipe de France à domicile. Il l’a annoncé au printemps dernier. Les JO seront la dernière compétition internationale de Valentin Porte. "Ce serait bien de finir pour moi en beauté", souriait-il, en marge du match de préparation entre la France et la Croatie au Colisée, à Chartres. Formé à Toury (Eure-et-Loir), puis passé par le pôle Espoirs de Chartres, il porte fièrement dans le dos le numéro 28, comme celui de son département d’origine.

Âgé de 33 ans, il a été une des figures des "Experts" : l’argent à Rio, l’or à Tokyo, deux fois champion du monde… Son palmarès avec les Bleus est très long. En club, l’ailier a gagné la Ligue des champions avec Montpellier.

>>> "Il reste encore du boulot. Mais on monte tranquillement en température pour être prêt le jour J". La compétition démarre le 27 juillet contre le Danemark à l’Arena Paris Sud, premier match du tour préliminaire du groupe B.

Cyclisme / Julian Alaphilippe / Cher

Il portera le maillot bleu mais il n’aura pas le statut de favori. Ses meilleurs résultats remontent à la période 2018-2021, quand le natif de Saint-Amand Montrond (Cher) brille sur le Tour de France – meilleur grimpeur en 2018 – ou quand il remporte les titres de champions du monde deux années de suite, en 2020 et 2021. Depuis Julian Alaphilippe enchaîne les saisons compliquées, marquée par  des chutes et ses mauvaises relations avec le patron de la Soudal Quick-Step, Patrick Lefevere.

Julian Alaphilippe a été sélectionné pour participer à l’épreuve de la course en ligne, aux côtés de Christophe Laporte, Valentin Madouas et Kévin Vauquelin. "C'est une équipe qui fait plaisir à voir sur le papier. J'attends cet événement avec impatience. Je suis très fier et très motivé", a-t-il commenté. Ses récentes performances sur le Giro – une victoire d’étape – donnent de l’espoir aux supporters des Bleus.

>>> Rendez-vous le 3 août pour l’épreuve de course en ligne. Quatre-vingt-dix coureurs constitueront le peloton. Ils partiront du Trocadéro pour effectuer une boucle de 293 km.

Équitation / Karim Laghouag / Eure-et-Loir

Ils ne devront faire plus qu’un. "J’ai l’habitude de dire le cheval il est dans ma tête. Et moi je suis dans la sienne". Karim Laghouag, bientôt 49 ans, et son cheval Triton Fontaine se présenteront au concours complet. L’Eurélien connait bien ce frisson de la compétition. En 2016, il a gagné l’or par équipe et le bronze, toujours par équipe, en 2021.

En 2014, il installe ses écuries dans le Perche, à Nogent-le-Rotrou. Depuis les Jeux de Tokyo, il a changé sa façon de travailler. Par exemple, il s’entraîne au cardio avec sa monture. "J’aime bien le lien que ça donne. Au départ, j’allais me balader avec mais je ne faisais pas forcément de course à pied. Un jour, je me suis lancé un défi. J’ai dit : "je veux qu’il transpire plus que moi". Et j’ai réussi !", rigole-t-il.

>>> Rendez-vous au château de Versailles pour le concours complet d’équitation individuel du 27 au 29 juillet 2024.

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité