Législatives 2024 : qui sont les quatre députés de la Corse ?

Laurent Marcangeli, Paul-André Colombani, Michel Castellani et François-Xavier Ceccoli sont les quatre députés qui représenteront la Corse pour la prochaine législature à l'Assemblée nationale.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Le verdict des urnes a été rendu dans la soirée du dimanche 7 juillet. 

On connaît désormais les quatre députés insulaires qui représenteront la Corse à l'Assemblée nationale pour les cinq prochaines années.

Si Laurent Marcangeli, Paul-André Colombani et Michel Castellani retrouvent l'hémicycle du Palais Bourbon, François-Xavier Ceccoli le découvrira. 

Troisième mandat pour Laurent Marcangeli

Vainqueur avec 63,20 % des voix face à la candidate du Rassemblement national, Ariane Quarena, dans la première circonscription de Corse-du-Sud, Laurent Marcangeli s'apprête, à 43 ans, à effectuer son troisième mandat de député. Élu une première fois en 2012 sous l'étiquette UMP, l'ancien maire d'Ajaccio avait de nouveau retrouvé son fauteuil dans l'hémicycle en juin 2022, cette fois sous la bannière du parti Horizons, dont il était le président du groupe parlementaire.

Ces deux dernières années, l'avocat de formation a notamment été le rapporteur de la commission d’enquête parlementaire chargée de faire la lumière sur l’assassinat d’Yvan Colonna, ainsi qu'un des artisans du processus de Beauvau, se prononçant en faveur d'une autonomie législative pour la Corse.

Paul-André Colombani inverse la tendance

Dans la seconde circonscription de Corse-du-Sud, Paul-André Colombani est élu député pour la troisième fois consécutive depuis 2017. Opposé au candidat du Rassemblement national François Filoni, qui l'avait devancé de plus de 3 300 voix au premier tour, le représentant du Partitu di a Nazione Corsa est parvenu à inverser la tendance. Fort du soutien, notamment de la gauche et des autres nationalistes, il s'impose en obtenant 59,21 % des suffrages exprimés.

Ces deux dernières années, le médecin généraliste de 56 ans installé à Sainte-Lucie de Porto-Vecchio a notamment participé aux discussions sur l'autonomie dans le cadre du processus de Beauvau. Membre du groupe LIOT (avec les deux autres parlementaires nationalistes), il avait déposé une proposition de loi sur la création d'un centre hospitalier universitaire en Corse.

Michel Castellani réélu dans un fauteuil

Net lauréat avec 64,33 % des suffrages exprimés face au candidat du Rassemblement national Jean-Michel Marchal, Michel Castellani est lui aussi réélu député de la première circonscription de Haute-Corse. Le député sortant Femu a Corsica s'impose avec près de 11 000 voix d'avance sur son adversaire du RN.

Depuis 2017, ce docteur en sciences économiques âgé de 78 ans a toujours conservé son fauteuil dans l'hémicycle parisien. Ce nouveau mandat sera donc son troisième consécutif.

Lors de la dernière législature, il siégeait au sein du groupe LIOT où il s'est notamment illustré dans la défense du dossier de l’hôpital de Bastia et dans le processus de Beauvau aux côtés des autres députés autonomistes.

Jean-Félix Acquaviva ayant été battu ce dimanche, Michel Castellani est désormais le seul représentant de Femu a Corsica - donc de la majorité territoriale insulaire - dans l'hémicycle du Palais Bourbon.

François-Xavier Ceccoli prend sa revanche

Battu de 156 petites voix par Jean-Félix Acquaviva lors du scrutin de juin 2022, François-Xavier Ceccoli a cette fois inversé la tendance face à son rival nationaliste dans la seconde circonscription du Cismonti.

En réunissant 54,48 % des suffrages exprimés, le président de la fédération Les Républicains de Haute-Corse, qui s'était présenté sous l'étiquette "divers droite", s'impose avec quelque 4 000 voix d'avance. Un score certainement amplifié par le désistement en sa faveur de la candidate du Rassemblement national, Sylvie Jouart-Fernandez, après le premier tour.

À 55 ans, le maire de San Giulianu, commune sur laquelle il est installé en tant qu'agrumiculteur, s'apprête à faire ses premiers pas au Palais Bourbon, où il siégera, comme il l'a confirmé, au "sein de sa famille politique", celle du parti Les Républicains.

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information