Un homme blessé dans la nuit du mercredi 16 septembre dans une nouvelle fusillade au quartier des Izards à Toulouse, la sixième depuis juillet. Un nouveau fait divers sanglant alors que des associations préparent une mobilisation pour dénoncer ces drames et pour appeler à un retour à la paix.
Les semaines se suivent et se ressemblent aux quartier des Izards à Toulouse. Une nouvelle fusillade a eu lieu mercredi soir, la sixième depuis la fin du mois de juillet.
Il est 23h30, place Micoulaud, lorsque résonne le bruit d'une rafale d'arme à feu à travers la cité. Un homme de 24 ans est blessé et transporté en urgence à l'hopital Rangueil. L'auteur des coups de feu a pris la fuite.
Un été sanglant
Ce nouvel épisode violent est le dernier d'un longue série commencée au milieu de l'été, juste après le déconfinement. Le 13 juillet, Christopher Aurier, frère du footballeur professionnel Serge Aurier, est tué par balle. Trois jours plus tard, un homme de 20 ans trouve la mort par arme à feu sur l'île du Ramier. Le 10 août, c'est un homme de 30 ans qui est abattu au Trois Cocus. Quinze jours plus tard, le 24 août, quasiment au même endroit, un individu de 19 ans décède lors d'une fusillade. Le 7 septembre, un homme de 18 ans meurt criblé de balles dans sa voiture, quartier Lalande.Une mobilisation pour retrouver la paix
Même si les raisons de ces actes criminels ne sont pas tous les mêmes, le fait divers de mercredi soir intervient à la veille d'une mobilisation de plusieurs associations du quartier des Izards. Cet évènement nommé "Paix et Harmonie au quartier" est annoncé vendredi 18 septembre place Micoulaud.Sur la page Facebook de ce rassemblement, les organisateurs veulent retrouver "paix, harmonie et joie de vivre au quartier. Depuis trop longtemps déjà, les drames se produisent chez nous, trop de larmes, trop de peurs... de pleurs. Ensemble main dans la main et solidaires, trouvons la force de l'hommage, du courage, de la fraternité".
Face à cette recrudescence de violence, le maire de Toulouse Jean-Luc Moudenc s'est rendu le mardi 15 septembre au ministère de l'intérieur afin d'obtenir entre 150 et 200 policiers supplémentaires.