Pendant les vacances d'été, il n'est pas rare de voire apparaître le long des routes des stands de fruits et légumes affichant, en guise de publicité, "direct producteur" ou "origine Provence". Certaines sont mensongères.
C'était l'une des revendications lors de la crise des agriculteurs : dans les grandes surfaces, l'affichage de l'origine des fruits et légumes est parfois mensongère. "L'origine France" ne veut parfois plus rien dire. Le long des routes, sur les petits stands de producteurs, cette pratique mensongère existe également, prévient la Préfecture de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur sur son compte X (ex-Twitter).
C'est encore plus vrai l'été, quand les touristes affluent dans le Sud de la France et qu'ils sont en quête d'authenticité, autant que de bonnes affaires. Comment repérer les pratiques trompeuses ? C'est-à-dire les affichages "direct producteur" ou "producteur" ou "origine Provence", qui n'en sont pas ?
Quelques vérifications s'imposent
La Préfecture des Bouches-du-Rhône recommande, d'une part, de questionner le vendeur sur la provenance des produits ou sur la localisation de son exploitation. Sur ce point, une vérification sur internet peut aider.
Par ailleurs, "un produit étiqueté "origine France", alors qu'il n'est pas de saison, ou des variétés de fruits et légumes trop nombreuses pour un seul producteur, peuvent être le signe d'achats extérieurs", prévient la Préfecture de la région Paca.
En résumé, pour cet été, oui aux abricots, cerises, figues, framboises, fraises, melon, nectarines, pêches ou pastèque cet été. Non aux clémentines, oranges, blettes, choux, courges ou poireaux.
Après la crise agricole, le ministère de l'Économie avait contrôlé 2000 établissements commercialisant des produits alimentaires, 683 étaient en "anomalie" concernant l'origine française annoncée des produits.