La ministre de l'Éducation nationale et de la Jeunesse, Nicole Belloubet, est ce lundi 18 mars 2024 à Chenôve (Côte-d'Or), au collège Édouard-Herriot pour rencontrer la cheffe d’établissement et le personnel éducatif. Elle s'est entretenue avec des élus à la mairie de la commune pour améliorer la sécurité au sein des écoles.
"J'ai souhaité venir à la fois pour apporter mon soutien et remercier l'établissement pour la mise en œuvre des procédures de sécurité pour éviter un drame plus important." Nicole Belloubet, ministre de l'Éducation nationale et de la Jeunesse, s'est rendue en toute discrétion au collège Édouard-Herriot à Chenôve ce lundi 18 mars 2024, trois jours après les menaces au couteau d'un élève contre la cheffe de l'établissement.
"Il est important d'avoir votre regard"
Elle a rencontré la principale, le personnel éducatif et certains élèves. Entouré par le maire de Chenôve, le préfet, le recteur et certains députés, la ministre a ensuite animé une table ronde à la mairie de la commune sur le thème de la sécurité dans les écoles. "Nous avons été extrêmement choqués par ce qu'il s'est passé vendredi", a-t-elle démarré.
Nicole Belloubet a tenu à faire un retour d'expérience sur sa rencontre avec l'équipe éducative du collège afin d'améliorer la sécurisation dans l'Éducation nationale. "Il est important d'avoir votre regard", a-t-elle exprimé envers l'assemblée.
Si les procédures ont bien fonctionné, ce n'est pas une question de chance, c'est une question de travail
Nicole BelloubetMinistre de l'Education nationale
"Si l'on regarde ce qu'il s'est passé, il me semble que nous pouvons acter le fait que les procédures de sécurité ont bien fonctionné, a-t-elle déclaré à l'issue de la rencontre. Ça n'est pas une question de chance, c'est une question de travail. Lorsque l'événement s'est produit, la principale a eu l'extraordinaire réflexe et le courage de faire ce qu'il fallait faire et les professeurs ont su ce qu'il fallait faire avec les élèves, et les policiers sont intervenus immédiatement".
Les élèves, eux, ont retrouvé leurs classes ce lundi. Pour ceux qui le souhaitent, une cellule d'urgence médico psychologique est à leur disposition. Concernant le mineur mis en cause, il a été mis en examen pour l’intégralité des infractions reprochées et placé en détention provisoire, rapporte Olivier Caracotch, procureur de la République à Dijon.