Mort par balles d'un homme à Dijon : les opérations anti-drogue se multiplient, "ce combat, l’État le gagnera"

Un homme est mort chez lui à Dijon (Côte-d'Or) dans la nuit du 25 au 26 novembre, sur fond de violences liées au trafic de drogue. Depuis, les opérations "anti-stups" se multiplient dans l'agglomération. Le préfet de la Côte-d'Or, Franck Robine, dresse un premier bilan.

C’est dans le quartier de Fontaine d'Ouche, à Dijon (Côte-d'Or), à l'occasion d'une opération antidrogue de grande envergure rassemblant plus d'une centaine de policiers, que Franck Robine, Préfet de la Côte-d'Or, dresse un premier bilan.

21 opérations antidrogue en 4 jours

Depuis le drame de dimanche 26 novembre, 21 opérations ont été effectuées sur l’agglomération dijonnaise. Les services de police avec l’appui de la CRS 8 ont contrôlé 163 personnes. Du cannabis, de la cocaïne et de l'héroïne ont été saisies ainsi que deux armes à feu. Quatre personnes ont été remises à la justice pour trafic de stupéfiants. Les consommateurs ont aussi été visés, avec quatre amendes forfaitaires délictuelles pour possessions de drogues.

L'arrivée d'un escadron de gendarmerie en renfort

La CRS 8, présente depuis ce dimanche 26 novembre, quitte la ville de Dijon dès demain et sera remplacée par un escadron de Gendarmerie Mobile de façon à assurer la pression mise sur les délinquants. Cet escadron devrait compter entre 60 et 70 agents.

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Ce renfort permet de faire un travail de terrain plus important. "Il y a eu un travail important de recensement des points de deals connus et de récolte d’informations par les unités de terrain", précise le préfet de la Côte-d'Or. Les deux points de deals importants dans l’agglomération dijonnaise sont aux Grésilles et à Chenôve, "avec un business très important, qui rapporte beaucoup d’argent. Cette activité n’existe que parce qu’il a des consommateurs. Les renforts de Police nous permettent de porter le coup à l’encontre des consommateurs".

Sécuriser la ville et ses habitants

Le préfet veut porter un coup d’arrêt à l’extension de la violence, qui a conduit au drame : "c’est une priorité. On doit montrer que la rue appartient à la police et aux habitants, qui doivent vivre en sécurité dans les rues de Dijon. Ce combat, l’État le gagnera et les trafiquants le perdront, et ils perdront beaucoup, ils le savent".

Depuis le début de l’année 2023, 1250 opérations antidrogue ont été réalisées avec plus d’une interpellation par jour pour trafic de drogues.

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