Affaire Péchier : la demande de l'anesthésiste de Besançon rejetée, il est toujours mis en examen pour 30 cas d'empoisonnement

La chambre d'instruction de la Cour d'appel de Besançon s'est prononcée ce mercredi 6 septembre sur la demande des avocats de Frédéric Péchier d'annuler sa mise en examen pour deux des 30 cas d'empoisonnement dont il est accusé.

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Frédéric Péchier, ancien anesthésiste-réanimateur de la clinique Saint-Vincent à Besançon (Doubs), est toujours mis en examen pour 30 cas d'empoisonnement, dont 12 mortels, entre 2008 et 2017. La chambre d'instruction de la Cour d'appel de Besançon a rejeté ce mercredi 6 septembre la demande de ses avocats de revenir sur deux des dernières mises en examens.

Maître Randall Schwerdorffer, l'un des deux avocats de Frédéric Péchier, a confirmé ce matin que la chambre d'instruction, où sont jugés les appels aux décisions du juge d'instruction, a rejeté la requête que la défense avait déposée en juin dernier. Contacté par nos journalistes, l'avocat a déclaré n'être ni surpris ni déçu : "l'instruction n'est pas terminée" a-t-il ajouté. 

Une longue enquête

Une instruction menée depuis déjà plus de six ans, en raison du nombre important d'événements analysés et du temps que chaque expertise et contre-expertise demande. La juge d'instruction qui avait jusqu'à présent dirigé les investigations a par ailleurs été mutée pendant l'été. La défense de l'anesthésiste ne connait pas encore le nom du juge d'instruction qui doit reprendre le volumineux dossier. 

Frédéric Péchier est accusé d'avoir empoisonné 30 patients entre 2008 et 2017, à la clinique Saint-Vincent et à la polyclinique de Franche-Comté (pendant quelques mois en 2009). Le réanimateur aurait pollué des poches d'hydratation de patients qui devaient être opérés par d'autres soignants, afin de pouvoir intervenir au moment où leur état se dégradait fortement, et sauver la situation. Douze patients, dont on soupçonne qu'ils aient été empoisonnés, sont décédés.

Pour le moment, l'horizon 2025 pour un premier procès est évoqué. Frédéric Péchier devrait être entendu une nouvelle, et peut-être dernière fois, avant la clôture de l'instruction. Le médecin n'a plus le droit d'exercer en tant qu'anesthésiste, mais a le droit de conserver une activité médicale.

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