DIRECT. Procès Zepeda à Besançon : Nicolas Zepeda, garçon modèle ou dangereux menteur ? Le récit complet de la première journée

Revivez le premier jour du procès de Nicolas Zepeda, chilien accusé d'avoir assassiné son ex-petite amie japonaise, étudiante à Besançon, en 2016. Il nie les faits, malgré de nombreux éléments pointant dans sa direction. Détails.

► Pas le temps de lire l'intégralité des débats de la première journée ? Vous pouvez lire cet article : Procès Zepeda à Besançon : ce qu'il faut retenir de la première journée de procès

Le déroulé en détails de la première journée de procès

19h30 : Le président Matthieu Husson lit les déclarations de la famille de Narumi Kurosaki concernant sa relation avec l'accusé. Cette dernière est évidemment bien différente de celle de Nicolas Zepeda. La famille parle de la mauvaise humeur du Chilien par rapport au départ en France de Narumi, qui refuse d'en parler avec la Japonaise. Il répond aux question du président avec détails et un remarquable sans froid.

19h00 : La parole est à nouveau à Nicolas Zepeda pour clôturer cette première journée de procès. Il reprend en détails sa vie personnelle puis sa rencontre avec la victime. 

Même la femme de ménage de la famille Zepeda a fait une attestation pour dire tout le bien qu'elle pense de l'accusé. Le discours de tous les interlocuteurs du jour est démesurément élogieux envers l'accusé. Lui prend son temps pour décrire ses voyages, ses découvertes et les efforts qu'il a dû faire pour trouver de l'argent pour mener à bien ses projets.

"Ne vous méprenez pas sur Nicolas"

18h20 : Les deux petites soeurs de Nicolas Zepeda ont écrit une lettre que le président lit devant la cour. "Ne soyez pas dupes. Ne croyez pas toutes les mauvaises choses dites sur mon frère. Il n'est pas comme cela. Je vous demande de ne pas vous tromper. Mon père a été licencié, la santé de ma mère s'est détériorée. Ne vous méprenez pas sur Nicolas, il est innocent" ont écrit les deux soeurs jumelles. 

18h : Un ancien professeur d'université de Nicolas Zepeda est à la barre. Il décrit l'accusé comme un très bon élève, très professionnel, aidant, et ce même en dehors des heures de cours. 

"Vous avez quasiment le même âge tous les deux mais vous décrivez plutôt une relation professionnelle" s'interroge le président qui rappelle que le professeur a 33 ans et que l'accusé en a 31. 

17h55 "En 2018, est-ce qu'il vous parle de ce qu'on lui reproche et de Narumi ?" demande Matthieu Husson, président de la Cour. "Oui, on a parlé du cas quand elle a disparu mais pas de sa relation" répond la témoin à la barre.

"Je n'ai jamais été la petite amie de Nicolas" précise-t-elle, perdant un peu son calme, après une question de l'avocat général concernant la nature de sa relation avec Nicolas Zepeda. 

Me Laffont, avocate de l'accusé, fait répéter l'amie de ce dernier concernant ce qu'elle pense de la personnalité de Nicolas Zepedas : "Je n'ai jamais vu Nicolas manipuler personne". 

17h30 : La femme qui s'avance à la barre à présent est une amie de l'accusé, qui vit au Pays Bas. Elle est franco-chilienne. Elle s'exprime en français. Elle a connu Nicolas Zepeda pendant ses études à l'université. Elle a vécu dans son appartement de Santiago deux semaines pour réviser pour "un examen très difficile" et a partagé de nombreux moments avec lui, selon ses dires. 

"C'est une personne aimable, honnête et aussi très sociable. Je n'ai jamais vu ou su qu'il avait eu un problème avec un élève, un professeur ou sa petite amie de l'université. Il ne m'a jamais dit quelque chose de mauvais sur quelqu'un d'autre. Nicolas n'est pas une personne orgueilleuse. Il peut réfléchir sur ses actions. Il n'est pas arrogant" explique-t-elle, avec semble-t-il beaucoup d'amitié pour l'accusé. 

16h20 La mère de l'accusé, Ana Luz, s'avance à la barre. Elle débute exactement de la même manière que son mari, "en exprimant son empathie" pour la famille de Narumi Kurosaki puis en expliquant que la famille Zepeda a également souffert. 

"Je sais que mon fils est innocent, parce que je suis sa mère" dit-elle. Elle répond ensuite aux questions de la cour. 

15h50 : "J'ai entendu les paroles d'empathie pour la famille Kurosaki que vous avez prononcées. Le 18 avril 2019, ce ne sont pas du tout les paroles que vous avez eu face aux enquêteurs" lance l'avocat général Etienne Manteaux au père de l'accusé, rappelant que le droit au silence a été utilisé par Nicolas Zepeda et Humberto Zepeda en avril 2019.

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"L'avocat de la famille au Chili nous a conseillé de ne pas nous exprimer jusqu'à ce qu'on ait les détails précis" répond Humberto Zepeda. 

"Vous dites que vous êtes une famille de classe moyenne, c'est ça ? Au Chili, votre fils a été défendu par un cabinet d'avocats prestigieux" interroge Etienne Manteaux, qui tente de faire admettre à Humberto Zepeda que la famille dispose d'importantes ressources financières. Jacqueline Laffont, avocate de l'accusé, proteste et la question n'aboutit pas.

15h45 : Me Schwerdorffer interroge à son tour Humberto Zepeda : "Pourquoi n'a-t-il pas conseillé à son fils de contacter Narumi, puisqu'elle était à ce moment là envisagée comme toujours vivante ?"

"Notre souhait c'est qu'elle revienne"

"Peut-être qu'il ne la recontacte pas tout simplement car elle ne peut plus répondre, parce qu'elle est morte" teste l'avocat bisontin. "Non cette information est incorrecte. Elle a disparu. Notre souhait c'est qu'elle revienne" poursuit le père de l'accusé, en accord avec la version de son fils. 

15h35a Me Galley, avocate de la famille de Narumi Kurosaki, interroge le père de l'accusé au sujet du fait que Nicolas Zepeda a rencontré un psychologue et intégré une clinique du comportement après sa rupture avec la victime. Le père explique que les problèmes de son fils, étaient plutôt superficiels et n'avaient pas de lien avec sa rupture. Selon lui, Nicolas Zepeda n'a pas été hospitalisé. 

15h :  "Nicolas a toujours été un jeune responsable. Parce que j'ai confiance en lui et que je le connais, je sais que Nicolas est incapable de faire ce dont on l'accuse". Il décrit ensuite la situation financière de la famille, abordée à plusieurs reprises dans la presse et décrite comme aisée.

"Je ne suis pas un homme riche. Ma seule richesse, ce sont mes enfants. Je suis sans travail depuis 2 ans. Mes enfants n'ont jamais eu de voiture à eux" dit à la barre le père de Nicolas Zepeda. Pour rappel, au Chili, Nicolas Zepeda s'était rendu au tribunal en Porsche Cayenne, une voiture de luxe dont le prix oscille entre 80 000 et 100 000 euros. 

14h50 : Après avoir salué le courage de la famille de Narumi et leur avoir apporté son soutien, le père de l'accusé dresse le portrait de son fils. Un fils  "qui aime et qui aide les autres", "qui se fait du souci pour les autres""Qui mieux qu'un père peut connaître son fils ?" lance le Chilien, des sanglots dans la voix. Dans son box, Nicolas Zepeda est en pleurs.   

Ma famille a souffert aussi pendant ces 5 ans. Cette situation a causé beaucoup de douleurs et de tristesse à notre famille. Nicolas a été et est toujours une personne très respectueuse.

Humberto Zepeda, père de l'accusé

14h45 :  C'est au tour des parents et proches de l'accusé de prendre la parole à la barre. Humberto Zepeda, le père de l'accusé, débute et entame une longue tirade. 

Pour rappel, Nicolas Humberto Zepeda Contreras, de son nom complet, est le fils d'un des cadres du géant des télécoms Movistar. Sa mère, Ana Luz, est la secrétaire d’un sénateur chilien. La famille est aisée et dispose de plusieurs propriétés au Chili.

L'accusé apparaît bavard, très poli et sûr de lui

14h32 : "Quand vous avez su sa disparition, vous avez essayé de la contacter ? De contacter ses amis, sa famille ? D'envoyer un email ?" interroge Me Galley, avocate de la mère et de la soeur de la victime. "J'ai fait ce que j'ai pu, au fur et à mesure des recherches des personnes" répond directement le jeune homme. "Vous ne répondez pas à ma question monsieur Zepeda" insiste plusieurs fois l'avocate de la famille de Narumi. "Non à partir du 6 je ne prends pas contact avec elle, et elle non plus."

14h20 : L'audience reprend. Les parties civiles ont des questions pour Nicolas Zepeda. Randall Scherdorffer, avocat du petit ami de Narumi au moment de sa disparition, Arthur Del Piccolo, a bien l'intention de placer l'accusé face aux incohérences de sa version des faits. 

"Vous vous êtes garé sur le parking qui donne sur l'immeuble Théodore Rousseau" dit l'avocat bisontin, tout en précisant que c'est l'immeuble précis qu'occupait Narumi. "C'est faux. Il y a des places de parking attribuées à chaque immeuble. Les résidents prenaient leur place donc beaucoup de places étaient déjà prises. Je me suis garé où il y avait une place de libre" répond Nicolas Zepeda qui a décidément réponse à tout en ce premier jour de procès.

"J'ai Narumi dans mes pensées depuis 5 ans"

13h"Merci de me donner l'opportunité de vous parler. Merci de me laisser répondre à cette horrible accusation. Une accusation monstrueuse. Cela fait 5 ans que Narumi a disparu, et depuis lors ça a été un cauchemar. J'ai Narumi dans mes pensées depuis 5 ans et je ressens la peine de sa famille, de sa maman" pleure l'accusé dans son box. " Mais je tiens à dire clairement que je n'ai pas tué Narumi. Je refuse de toutes mes forces ces accusations qu'on porte contre moi et j'espère que ce procès va apporter la vérité. Cette lumière dont nous avons besoin pour la retrouver" conclut l'accusé avant une suspension de l'audience jusqu'à 14h15.

12h50 : "Pourquoi êtes-vous allé à Besançon si vous êtes arrivez à Dijon par avion ?" demande le président Husson. "Besançon me paraissait plus sûre que Dijon, car Dijon c'est plus grand" répond le jeune trentenaire. "Saviez-vous que Narumi se trouvait au campus de Besançon, répondez par oui ou non" demande le président. L'accusé dit qu'il ne le savait pas au moment où il s'y est rendu pour dormir sur le parking "parce qu'il était gratuit".

12h40 : L'accusé se lève, enlève son masque, et doit à présent esquisser en quelques phrases le déroulé des éléments selon lui. "Simplement monsieur le président, je tiens à confirmer que j'ai bien compris ce qui m'est demandé. Je me suis déplacé du Chili en Europe avec le but justement de mettre mes idées au clair. Je devais décider si je poursuivais mes études où si je commençais à travailler. Je considérais que l'Europe était une bonne option. J'avais deux contacts, mon cousin qui vivait en Espagne et Narumi qui vivait en Franche-Comté" débute le Chilien, traduit en direct. Il montre une attitude très coopérative, contrairement à ce qu'il a affiché depuis le début de cette affaire, en restant muet à de très nombreuses reprises. Il répond minutieusement aux questions. 

Le président met la version de Nicolas Zepeda à l'épreuve de ses questions.

12h30 : L'accusé a contesté face aux autorités avoir suivi Narumi et avoir été à l'intérieur de la Cite universitaire, contrairement à ce qu'a affirmé un témoin. "Finalement, disait-il, c'était un concours de circonstances qu'il ait croisé Narumi Kurosaki, qui s'était mise à pleurer de joie en le voyant" dit le président. 

Narumi Kurosaki avait ouvert un compte en France. Deux mouvements ont semblé étranges aux enquêteurs : l'achat d'un billet de train pour Lyon le 6 décembre. Là où s'est trouvé Nicolas Zepeda. Et le 2e achat suspect est un achat d'un VPN, brouilleur de localisation d'adresse. 

Matthieu Husson, président de la cour d'assises

L'accusé a également eu une explication pour l'achat du bidon de combustible, "une réserve de carburant pour sa voiture", pour les allumettes "trouvées dans le même rayon et acheté parce que la boîte lui plaisait" et pour le détergeant, parce qu'il avait "tâché le siège de la voiture de location" en mangeant.

Des éléments de l'enquête accablent l'accusé

12h15 : "Il a effectué un achat d'une boîte d'allumettes, de 5L de produits inflammable et d'un bidon de javelle. Il est resté dans une zone boisée au sud de Dole pendant 2h42, le 1er décembre. Le 2 décembre, la voiture était à nouveau vue à proximité de la cité universitaire" explique  Matthieu Husson qui reprend jour par jour le déroulé des faits après la disparition de Narumi Kurosaki. 

La mère de Narumi Kurosaki ne quitte pas l'accusé des yeux. La soeur de la victime prend des notes. Nicolas Zepeda est très attentif aux propos du président. Il a remis son masque. Il n'a pas regardé la famille de son ancienne petite amie depuis qu'il est entré dans le box. 

Connexion au compte Facebook de la victime, utilisation d'un VPN pour protéger sa connexion, envoi de faux sms, demande de traduction de messages en japonais... De nombreux éléments énumérés par le président avaient été dévoilés en novembre 2019, par le procureur Etienne Manteaux. Vous pouvez les lire dans cet article

12h : Au total, plus de 60 étudiants ont été entendus durant l'enquête diligentée par le parquet de Besançon. "Certains étudiants ont déclaré avoir été réveillés vers 3h30 par des cris stridents de femmes. Ils ont utilisé les mots -terribles, film d'horreur, terreur- et même le mot assassinat a été dit par l'un d'eux. Ils ont aussi évoqué des coups dans les murs, et soudain les bruits ont cessé" rappelle  Matthieu Husson.

11h50 :  "Nicolas Zepeda a évoqué une relation sexuelle passionnée et particulièrement expressive" face aux enquêteurs pour justifier les "cris et des bruits de femme" qu'ont entendu plusieurs étudiants de la cité universitaire, la nuit de la disparition de la victime, en provenance de la chambre numéro 106 dans laquelle elle résidait. 

Le président continue d'évoquer les éléments du dossier en évoquant la relation de la victime avec  Arthur Del Piccolo, son petit ami au moment de sa disparition. Ce dernier s'est constitué partie civile et est défendu par Randall Schwerdorffer, mais n'est pas présent physiquement au procès.

Cette relation qui aurait été le point de départ de  la fureur de Nicolas Zepeda. "Il est comme un fou" aurait déclaré Arthur Del Piccolo au sujet de Nicolas Zepeda. Cet autre étudiant bisontin entretenait une relation avec Narumi Kurosaki depuis son arrivée en France.  

11h35 : L'audience reprend à l'instant après une pause de 30 minutes. Le président Husson débute par le déroulé des faits concernant la disparition de Narumi Kurosaki, en décembre 2016, alors qu'elle résidait sur le campus de la Bouloie à Besançon. 

"Les investigations réalisées au sujet du déplacement de Nicolas Zepeda révélaient qu'il se trouvait en France depuis le 30 novembre 2016. Il avait loué une voiture et avait passé la soirée du 4 décembre 2016 avec Narumi Kurosaki, dans un restaurant à Ornans. Il apparaissait comme étant la dernière personne à avoir vu la victime" énumère le président. 

► À lire aussi :   Nicolas Zepeda accusé d'avoir assassiné Narumi Kurosaki : 5 points pour comprendre le procès qui s'ouvre à Besançon

10h55 : On apprend ce matin que le cousin de Nicolas Zepeda refuse de témoigner durant le procès. Ce dernier avait hébergé l'accusé à Barcelone. Nicolas Zepeda lui avait notamment demandé de taire sa venue en Europe et l'avait questionné au sujet des morts par asphyxie, comme nous vous en parlions dans cet article

"C'est un témoignage extrêmement important, c'est vraiment regrettable" intervient l'avocat d'une des deux parties civiles Randall Schwerdorffer.  "Nous n'avons pas les moyens de le contraindre. Par conséquent je lirai sa déposition le moment venu" dit le président Husson. 

10h40 : À présent, les différents témoins et experts sont appelés à s'avancer à la barre par groupe. Ils sont ensuite invités à quitter la salle, en attendant leur passage à la barre durant le procès. Plusieurs interlocuteurs seront entendus en visioconférence, en direct du Japon notamment.  

10h15 : "Je m'appelle Nicolas Humberto Zepeda Contreras. Je suis né le 11 décembre à Temuco au Chili. Je suis licencié en sciences de l'administration des entreprises. Je suis le créateur et l'administrateur d'une petite entreprise." Première prise de parole de l'accusé qui a enlevé son masque pour s'exprimer clairement et qui est attentif aux paroles du juge. 

10h :  L'accusé, âgé de 31 ans, entre dans le box entouré de plusieurs policiers. En costume cravate, il porte un masque chirurgical sur le visage. La famille de la victime est installée en face, de l'autre côté de la salle comme le suppose la disposition de cette salle d'audience. 

L'audience débute avec la présentation des interprètes. Les prises de vue sont désormais interdites. Le juge Mathieu Husson préside la cour. C'est le même juge que lors du procès de Jonathann Daval et celui de Rashid Askari dont vous nous avions parlé sur France 3 Franche-Comté. 

9h20 : le procès qui sera traduit en espagnol et en japonais débute à 10h, avec la sélection des membres du jury populaire. La matinée est rythmée par le protocole de lancement du procès. Les parties civiles doivent ensuite être constituées. Pour rappel, la famille de Narumi ainsi que son petit ami au moment de sa disparition, Arthur Del Piccolo, se sont constitués parties civiles. 

8h35 : La famille de Narumi Kurosaki, et plus particulièrement la mère et la soeur de la victime dont le corps n'a jamais été retrouvé, sont arrivées aux alentours de 8h30 au palais de justice de Besançon. Elles sont apparues très touchées, blotties l'une contre l'autre sur le banc des parties civiles, auprès de leur avocate Sylvie Galley, dans l'attente du début du procès. 

Nicolas Zepeda, accusé de l'assassinat de l'étudiante japonaise en 2016 est quant à lui arrivé plus tôt, escorté depuis la prison de Besançon, dans laquelle il séjourne depuis plusieurs mois. 

8h : Ce mardi matin sonne le départ du grand procès aux Assises de Nicolas Zepeda, extradé du Chili en juillet 2020 grâce à une longue enquête du parquet de Besançon. Il doit durer  jusqu'au 12 avril. 

Au total, 37 journalistes sont accrédités pour ce procès labellisé "grand procès" qui intéresse la France évidemment, mais aussi le Chili et le Japon. Pour l'occasion, les locaux du tribunal de Besançon ont été adaptés avec la salle d'audience A réservée au procès ainsi que deux salles de projection. 

Découvrez tous nos articles au sujet de la disparition de Narumi Kurosaki.

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