DIRECT. Procès Zepeda à Besançon : "Oui, c'est lui, je ne l'oublierai jamais" des témoins identifient l'accusé, revivez la 5e journée de procès

Le 5e jour de procès de Nicolas Zepeda, ressortissant chilien accusé de l'assassinat de Narumi Kurosaki en 2016 à Besançon avait lieu ce lundi. Des témoins ont livré des éléments troublants. Revivez cette journée en détails dans cet article.

► Cet article est mis à jour tout au long de la journée. N'hésitez pas à rafraîchir la page. 

Le procès de Nicolas Zepeda, accusé de l’assassinat de son ex-petite Narumi Kurosaki à Besançon en décembre 2016, s’est poursuivi ce lundi 4 avril au Palais de Justice de Besançon. Cette cinquième journée de procès a été rythmée par les dépositions d’étudiants résidants dans le même bâtiment que Narumi Kurosaki à l'époque. Ils ont entendus pour la plupart des "cris d'horreur", ne ressemblant pas du tout à des bruits liés à un acte sexuel. Leurs déclarations contredisent clairement les versions de l’accusé. De plus, deux d'entre-elles ont vu l'accusé dans le bâtiment quelques jours avant la disparition.

Mardi, l'audience doit débuter à 9h avec la déposition d'un expert en génétique puis l'interrogatoire de l'accusé, en début d'après-midi à priori.

Lire le déroulé complet de la 5e journée de procès :

18h55 : L'audience reprend avec la diffusion dans la salle d'images de vidéosurveillance de la cité universitaire de Besançon, à partir de 1er décembre 2016, vers 0h, dont parlait David Borne, enquêteur principal quelques jours plus tôt. Elles sont de meilleures qualité que celles extraites de la caméra située en direction de la porte principale de la résidence.

"On note 11 passages différents de cet individu" indique l'avocat général Etienne Manteaux. L'accusation soupçonne l'individu en question d'être Nicolas Zepeda, puisque le GPS de son véhicule borne à chaque fois près de la résidence de la victime, quelques minutes après le passage dans le champ de la caméra de ce même individu, toujours habillé de la même manière et visage dissimulé.

L'accusé regarde attentivement les images projetées, en hochant parfois la tête pour inspecter l'image, comme s'il regardait une scène qui ne le concerne pas du tout. 

17h55 : L'audience est suspendue 30 minutes. Monsieur Zepeda sera entendu plutôt mardi, selon le président Husson. Il devait au préalable répondre à la cour aujourd'hui à 17h. Il n'a pas été entendu depuis jeudi soir et ne répondra donc pas directement à la suite des déclarations des témoins. 

17h40 : Dernier témoin de la journée avant un nouvel interrogatoire de l'accusé : Anne-Laure, 25 ans. Elle résidait juste en face de la chambre de Narumi Kurosaki. Elle aussi a entendu "un cri assez aiguë", lui faisant penser à un film d'horreur en train d'être visionné. "Mon corps s'est immobilisé lui-même" dit-elle néanmoins.

"Votre témoignage est important car c'est vous qui avez entendu le plus de choses" dit le président de la cour Matthieu Husson. Le cri qu'elle a entendu était concomitant à des "booms sur les portes, les meubles". C'est ce qu'elle a dit il y a 5 ans aux enquêteurs. Elle apparaît assez apeurée à la barre. "Mon cerveau a dû oublier des choses pour passer à autre chose" concède-t-elle.

17h30 : L'une des témoins est absente pour raisons médicales. Le président Matthieu Husson lit sa déposition. Elle avait elle-aussi entendu des cris aux environ de 3h du matin. "Des cris très forts, ressemblant à des cris de douleurs, 10 minutes, en continu" a-t-elle dit aux enquêteurs en 2016.

"Je ne pensais pas que cela pouvait être très grave. J'avais très peur. J'ai mis du temps à me rendormir" a-t-elle ajouté tout en expliquant comme les témoins précédents qu'il ne s'agissait pas à son sens d'ébats sexuels, contrairement à ce qu'a dit la semaine dernière Nicolas Zepeda à la barre.

La détresse de la famille de la victime de plus en plus visible 

17h10 : Le témoin suivant a 23 ans. Il était âgé de 18 ans au moment des faits et était le voisin de chambre de la victime, "de quelques portes". Il l'avait rencontrée, avec Arthur Del Piccolo, dans les cuisines communes bien avant sa disparition. Il a lui aussi entendu des hurlements aux alentours de 3h du matin :  "Un cri qui glace le sang". 

Taeko Kurosaki, la maman de la victime est en pleurs, contre sa fille, soutenue également par son avocate. Elle presse contre elle un portrait de Narumi Kurosaki dissimulé sous un tissu. Vendredi soir, Me Galley nous avait confié que "les mensonges de Nicolas Zepeda étaient pour la famille insoutenables". La souffrance de la famille apparaît effectivement au fil des jours de plus en plus difficile à supporter. 

"Ce n'était pas un cri de plaisir" confirme le témoin à la barre. "On ne savait pas d'où ça venait. On était incapable de le localiser" détaille-t-il. 

Le jeune homme à la barre, désormais commercial, était un copain d'Arthur Del Piccolo, petit ami de l'époque de Narumi Kurosaki : "Il m'a expliqué qu'il était très inquiet, qu'il n'avait pas de vraies nouvelles de Narumi. Il était très attristé, il se posait de nombreuses questions."

16h38 : Le témoin suivant s'appelle Adrien. Il a 26 ans et est appelé à la barre. Il a été réveillé par des cris dans la cité universitaire dans laquelle il résidait en 2016, la même que celle de la victime. Il n'a pas non plus appelé la police, "par peur". Mais il le ferait si cela se reproduisait, dit-il. 

"Ces cris de femme se terminaient par un râle, comme quelqu'un qui essayait de crier mais qui n'avait plus de voix" dit le jeune homme, à l'époque âgé de 20 ans et étudiant en STAPS. Il répond ensuite aux questions des différentes parties.

D'où provenaient ces cris ? La question est posée. "On ne sait pas où a été tuée Narumi, Monsieur Zepeda sait, mais il ne veut pas le dire…" commente Me Schwerdorffer, avocat de l'une des parties civiles après une question. 

16h10 : "Est-ce que ce visage vous dit quelque chose ?" demande l'avocat des parties civiles Me Schwerdorffer, en se tournant dans la direction de l'accusé, tout en rappelant que monsieur Zepeda a "dit n'avoir jamais mis les pieds dans la résidence universitaire", à l’exception de la nuit du 4 au 5 décembre 2016.

"Oui, c'est lui, je ne l'oublierai jamais. Cela m'a marqué. Je n'ai aucun doute" dit la jeune femme qui a discuté dans la cuisine avec l'accusé le 2 décembre, selon ce qu'elle rapporte à la cour ce lundi.

"Mes yeux sont tombés directement sur Nicolas Zepeda"

Les avocates de Nicolas Zepeda demandent à ce que soit projetés les 8 visages présentés à la témoin par les enquêteurs. "Ce n'est pas une planche idéale. Monsieur Zepeda se détache des autres. Il est le seul à avoir un fond" dit Me Laffont, sans poser de questions supplémentaires. "Je le reconnais directement" insiste la témoin.

15h57 : "Les enquêteurs m'ont montré 8 photos. Mes yeux sont tombés directement sur Nicolas Zepeda. C'est la personne avec qui j'ai parlé ce jour-là" conclut la jeune femme avant de répondre aux questions de la cour. 

J'ai bien compris qu'il n'était pas du bâtiment, contrairement à ce qu'il ma dit.

Nadia, 2e étudiante disant avoir vu Nicolas Zepeda dans la cuisine du CROUS

15h50 : Nadia, une autre témoin s'avance à la barre. La trentenaire réside à Besançon et est étudiante. Elle dit qu'elle connaît Nicolas Zepeda. Elle a apporté un dessin, qu'elle donne au président Husson. "Pour qu'il comprenne" de quoi elle parle. Il s'agit de la cuisine du CROUS dans lequel elle habitait également, tout comme la victime.

Son dessin est projeté à l'écran. On y voit un homme accroupi dans un coin de la cuisine du 4e étage, sous les plaques de gaz et derrière la porte d'entrée de la pièce. Son dessin, très précis, confirme la version de l'étudiante entendue juste avant.

"J'ai été surprise d'un garçon assis par terre. Il était assis recroquevillé, la tête sur les genoux. J'ai eu peur mais j'ai quand même allumé la plaque pour chauffer le lait que j'avais dans ma casserole. Quand il a vu que j'allais sortir, il s'est levé, il était décoiffé, les yeux rouges, tout gonflés, triste comme quelqu'un qui a pleuré longtemps. Il m'a demandé de rester. Il me parlait dans une langue que je ne comprenais pas. Je lui ai demandé ce qu'il se passait. On n'arrivait pas à se comprendre, mais on essayait quand même de communiquer" détaille-t-elle.

"I'm fucking terrified"

15h40 :  La visioconférence est terminée.

"Les cris étaient ceux d'une femme, comme dans un film d'horreur. Cela a duré 10 minutes. Je voulais quitter ma chambre mais j'avais trop peur. J'ai envoyé des messages à mes amis. C'était bien une seule femme, ce n'était pas une bagarre, juste des cris. Je fais bien la différence avec des ébats sexuels" a déclaré aux enquêteurs l'Écossaise lors de sa déposition, comme le lit le président Husson à la cour, tout en demandant à ce que soient projetés les nombreux sms qu'elle a échangés avec des amis résidants également au CROUS, au moment où elle a entendu des cris mais aussi lorsqu'elle a vu une personne rodant dans la cuisine,

"I'm fucking terrified" écrivait alors la jeune femme. 

15h27 : Les questions sont à la défense, c'est-à-dire aux avocates de Nicolas Zepeda. "Nous savons tous que le témoignage humain est fragile" exprime l'avocate Me Laffont, ponctuant ainsi l'une de ses questions portant sur les souvenirs de la témoin. 

15h14 : "Quand j'ai vu les photos au commissariat, j'ai eu une réaction viscérale. Je me suis rendue compte que la personne que j'avais rencontré dans la cuisine pouvait être l'assassin" dit la jeune femme en pleurs. 

Il a fait un petit saut quand j’ai ouvert la porte, puis s'est enfui.

Rachel, voisine de chambre de Narumi Kurosaki au CROUS

15h : "Avez-vous entendu des bruits pouvant s'apparenter à une relation sexuelle ?" demande Me Schwerdorffer, avocat d'Arthur Del Piccolo, petit ami de la victime au moment de sa disparition. "Non, je n'ai rien entendu" répond l'étudiante en faisant -non- de la tête avant même la fin de la question. Elle explique également que les cris ont duré environ 5 minutes. 

Elle contredit clairement la version de l'accusé, tout en précisant que dans la cuisine du CROUS elle a donc vu une personne qu'elle identifie comme étant Nicolas Zepeda, "aussi proche qu'on l'est quand on parle à un ami", mimant cette proximité de la main.

14h51 : les différentes parties questionnent l'étudiante écossaise.  " Vous avez dit -on dirait que quelqu'un se fait assassiner-" demande Me Galley. "C'était une façon d'exprimer la chose horrible qui se passait dans la bâtiment" confirme la jeune femme en direct d'Edinburgh.

"Vous avez immédiatement fait le lien avec la personne louche que vous avez vue dans le bâtiment ?" poursuit l'avocate de la famille de Narumi Kurosaki. "Oui, effectivement. Après la disparition il m'est venu automatiquement à l'esprit les agissements de cette personne louche vue dans le bâtiment".

Mon coeur s'est accéléré quand j'ai vu la photo de Nicolas Zepeda car je savais que c'était lui que j'avais vu.

Rachel, étudiante résidant au même endroit que la victime Narumi Kurosaki

14h25 : "J'ai entendu la voix d'une femme. C'était un volume très fort. C'était des hurlements d'une personne blessée, ou qui se faisait blesser" la témoin apparait très émue et encore choquée par ce qu'elle a entendu. Elle s'essuie les joues face caméra. 

"Décrivez-nous l'homme que vous avez vu" lui demande le président Matthieu Husson. " Il avait la vingtaine, un peu plus, il n'était pas très grand, il avait les cheveux bruns. Blanc mais la peau assez bronzée. Il s'est adressé à moi en anglais, mais avec un accent américain. Il était habillé en noir" énumère-t-elle. Son témoignage est accablant. L'Écossaise, qui résidait chambre 102, affirme formellement avoir reconnu Nicolas Zepeda dans la cuisine collective de la résidence étudiante. 

La victime vivait chambre 106.

L'accusé reste impassible dans son box. Il porte un masque chirurgical et écoute toujours attentivement la témoin, qu'il ne quitte pas des yeux pendant ses déclarations.

Dans la salle, de nombreux curieux se sont installés sur les bancs de l'audience publique. 

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"Je regrette de ne pas avoir appelé la police"

14h20 : Rachel, une étudiante de 25 ans résidant en Écosse, débute son témoignage, en visioconférence, en anglais. C'est la cinquième langue différente qu'on entend au cours de ce procès. 

"Dans la nuit du 4 au 5 décembre 2016, j'occupais une chambre dans le même couloir que Narumi Kurosaki. Vers 3h, j'ai entendu des cris. Les bruits que j'ai entendu n'étaient pas des bruits normaux d'étudiants. J'ai eu très peur, alors j'ai fermé ma porte à clé et éteint ma chambre" débute l'étudiante.

"Je regrette vivement de ne pas avoir appelé la police. J'avais tellement peur" dit-elle.

Et de préciser, visiblement sûre d'elle : "Quelques jours avant, j'ai croisé la personne, qui est aujourd'hui accusée, dans le couloir du bâtiment."

Quelques jours avant, j'ai croisé la personne, qui est aujourd'hui accusée, dans le couloir du bâtiment. Quand j'ai croisé cet homme, il se cachait dans la cuisine. Il n'agissait pas normalement.

Rachel, ancienne résidente du CROUS de Besançon

14h11 : Cet après-midi, des étudiants ayant entendu les cris "d'horreur" dans la résidence la nuit de la disparition de la victime doivent être entendus. Pour rappel, l'accusé a expliqué à la cour que ces cris, qu'ont entendu plusieurs étudiants du CROUS, étaient en lien avec les rapports sexuels passionnés qu'il avait eu avec la victime. Les étudiants ont pourtant rapporté aux enquêteurs des cris horribles. Certains ont même dit : "on dirait que quelqu'un se fait assassiner"

L'audience est suspendue jusqu'à 14h.

11h30 : Le scellé contenant le disque dur de la vidéosurveillance des caméras de la cité universitaire CROUS est ouvert à l'instant sous nos yeux. Pour rappel, certaines de ces images vont être diffusées dans la salle d'audience. 

L'enquêteur principal David Borne, interrogé lors de la première semaine, avait dit avoir repéré sur ses images un homme, qu'il soupçonne d'être Nicolas Zepeda, roder à plusieurs reprises autour de la résidence de la victime en amont de sa disparition. 

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11h15 : Demande de Me Galley, avocate de la famille de la victime :

La mère de la victime et sa soeur ont identifié le sac à main de Narumi Kurosaki, retrouvé dans sa chambre, alors que la défense a contesté la semaine dernière qu'il s'agissait du sac que la victime utilisait quotidiennement. Des photos sont projetées pour prouver que ce sac était bien celui de la victime et qu'elle l'utilisait régulièrement. Une photo de la valise est également projetée.

Les parties civiles prouvent de ce fait que les affaires personnelles de la victime se trouvaient bien dans la chambre de Narumi Kurosaki après sa disparition. "On ne peut pas exclure qu'il y ait un sac nouveau" rétorque Me Laffont, avocate de la victime. 

11h10 : Les débats de la matinée tournent autour de détails livrés par des témoins à la barre, qui ont brièvement croisés la route de l'accusé et/ou la victime.

11h : 3e témoin à la barre désormais. Le serveur de 65 ans travaillait au restaurant dans lesquels Nicolas Zepeda et la victime ont diné, à Ornans, le soir avant la disparition de Narumi Kurosaki.  "J'ai emmené les plats. Tout s'est très bien passé. Il n'y a pas eu de dispute. C'était un couple lambda qui venait manger au restaurant" dit spontanément le témoin. Le président le questionne ensuite. 

"Elle n'était pas très souriante. Elle mangeait lentement" avait déclaré le témoin aux enquêteurs à l'époque. Il ajoute tout de même, "je n'ai même pas pris la commande, j'ai juste servi".

"Ce n'était clairement pas un couple pour vous ?" demande l'avocat général. "Non, non, amical, professionnel, mais pas amoureux" répond le témoin. "Les enquêteurs ont noté que vous avez indiqué à l'époque que c'était un couple, mais pas démonstratif" précise Me Laffont, avocate de Nicolas Zepeda. 

"Il m'a dit qu'il dormait chez une Japonaise"

10h40 : Nouvelle témoin à la barre.  "J'ai vendu un sandwich à monsieur Zepeda, le 3 décembre après-midi. Nous avons échangé un petit peu. On a échangé à propos du fait qu'il devait aller en Espagne ensuite voir son cousin" dit la jeune femme de 26 ans désormais à la barre.

Le 30 décembre 2016, la jeune femme expliquait aux enquêteurs que Nicolas Zepeda lui avait dit "qu'il avait une amie japonaise, parce qu'il avait voyagé au Japon". "Je crois qu'il m'a dit qu'il dormait chez une Japonaise, mais je ne suis pas certaine" a-t-elle dit également aux enquêteurs. Elle ne s'en souvient plus aujourd'hui. 

10h30 : Au total, 8 témoins doivent parler à la barre, ou en visioconférence ce lundi. La première témoin est l'une des employés de l'hôtel dans lequel a résidé l'accusé, à Ornans, du 2 au 3 décembre. 

La femme de 46 ans, désormais assistante de direction, dit avoir très peu de souvenirs mais se souvient avoir entendu "quelques mots de français" de la bouche de l'accusé. Pour rappel, l'affaire date de 2016. Elle répond aux quelques questions du président puis des différentes parties. "Il me semblait qu'il parlait français" ajoute-t-elle.

10h10 : La cour rend son arrêt concernant l'incident survenu la semaine dernière, avec le directeur d'enquête David Borne. Il avait procédé au visionnage de l'enregistrement de vidéosurveillance, à l'aide d'une copie. La défense avait dénoncé une irrégularité.  

La cour rejette les demandes des avocates de la défense. Incident clos.  "Il n'y a pas violation du principe du droit contradictoire et des droits de la défense" conclut le président. 

9h55 : Ce lundi, le 5e jour de procès se tient à Besançon. Plusieurs témoins, dont certains voisins de la victime au CROUS, doivent être entendus et l'accusé, Nicolas Zepeda, doit à nouveau être interrogé.

Lors de la première semaine de procès, on a pu découvrir un accusé de 31 ans prolixe, qui avait bien préparé sa défense et ses arguments mais qui a disséminé des indices un peu partout sur la toile et avec le GPS de son véhicule de location, victime de son envie insatiable d'espionner la victime Narumi Kurosaki, alors que cette dernière avait une nouvelle relation avec Arthur Del Piccolo, que nous entendrons mercredi durant ce procès ( relire notre article). 

Le procès du Chilien Nicolas Zepeda, soupçonné d'avoir tué son ex-petite amie japonaise Narumi Kurosaki entre le 5 et le 6 décembre 2016 à Besançon, s'est ouvert le 29 mars. Il doit durer 11 jours. 

Lire tous nos articles au sujet de l'affaire Narumi Kurosaki

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