Premier producteur de sapins de Noël en France, son entrepôt est ravagé par un incendie : "tout s'est volatilisé"

À quelques semaines de Noël, c'est le genre d'évènements qui fait mal. Dans la nuit du mercredi 13 au jeudi 14 novembre, un entrepôt du pépiniériste Naudet a été entièrement détruit par un incendie. Si la plupart des sapins de Noël n'ont pas été touchés, le sinistre s'élèverait à plus d'un million d'euros.

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MISE À JOUR du 20 novembre : le parquet de Nevers évoque "des suspicions" quant au caractère criminel des faits, mais "sans pouvoir le confirmer de manière certaine à ce stade".

En une nuit, tout a disparu. L'entrepôt du pépiniériste Naudet à Planchez (Nièvre) a été ravagé par les flammes, le jeudi 14 novembre, vers 3 h du matin.

De ce site, spécialisé dans les sapins de Noël du Morvan, il ne restait que des cendres et des objets calcinés dans la matinée. À quelques semaines des fêtes, c'est un coup très dur qui est porté à l'entreprise. Le préjudice "dépasse assurément le million d'euros" et pourrait même atteindre les deux millions, selon Frédéric Naudet, le directeur général.

"Alors que le feu brûlait encore, on chargeait les camions"

La saison des sapins de Noël est déjà bien entamée. La plupart des Français vont bientôt se lancer dans l'achat traditionnel du sapin. Incontestablement, cet incendie tombe mal. Très mal même. "C'était clairement la mauvaise période pour un tel sinistre", soupire Frédéric Naudet.

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Pourtant, le premier producteur de sapins de Noël de France, se veut rassurant quant à l'activité : "Heureusement, cela ne concerne qu'un bâtiment avec du matériel et des consommables. Cela reste très contraignant, il va falloir racheter ce qu'on a perdu et continuer à travailler. Mais on ne va pas s'apitoyer, d'ailleurs jeudi matin, alors que le feu brûlait encore, on chargeait les camions. On compte bien livrer tous les clients."

En effet, à part quelques palettes, les sapins ou "le cœur du métier" de Frédéric Naudet et ses équipes, n'ont pas été touchés.

Un incendie criminel ?

Le bâtiment de 1 300 mètres carrés a tout simplement disparu, dévoré par la fournaise. Pour l'heure, l'origine des flammes reste inconnue. Une enquête de gendarmerie est en cours pour en déterminer les causes.

Pour Frédéric Naudet, le timing et le départ soudain en pleine nuit laissent peu de place au doute : "Cela n'engage que moi, mais je suis plutôt convaincu que c'était un incendie criminel. C'est très étrange qu'un incendie se déclare ici en pleine nuit, si ce n'est pour causer du tort à un moment clé de l'année pour nous. Mais je fais confiance à la gendarmerie pour faire la lumière sur cet incident."

Contactée, la procureure de Nevers n'a pas encore répondu à nos sollicitations.

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